Dans la série “Nouveaux métiers”…
Dans ma recherche sur les différents acteurs du web 2.0, je me suis arrêté sur la catégorie des “bêta-testeurs”
Il est dans les traditions du web 2.0 que de faire appel, pour la mise au point des applications, à des super-utilisateurs chargés de tester, dans des conditions opérationnelles, les différentes fonctionnalités d’un site. Les concepteurs, après avoir effectué en interne tous les tests nécessaires à une utilisation normale, jettent leur application en pâture à des testeurs bénévoles pour débusquer les bugs qu’ils n’auraient pas su trouver.
Il y a un terme qui m’a fait tilt quand j’y ai réfléchi. Pas vous ?
C’est le terme “bénévole”. Et je me suis posé deux questions :
Existe-t-il des bêta testeurs professionnels ?
La réponse est oui. Il existe même une communauté française de bêta-testeurs. On trouve aussi des grands acteurs du web comme microsoft qui recherchent des bêta-testeurs et qui les rémunèrent.
Puis-je ajouter cette corde à mon arc ? En d’autres termes, peut-on devenir bêta-testeur indépendant ?
J’y réfléchis. Je prépare un cahier des charges pour essayer de rationaliser les tests d’un site. S’il en ressort quelque chose de solide, je pourrais proposer mes services pour tester des applications. Mon expérience et mes connaissances en la matière sont importantes. Il faut juste que je mette en forme mes acquis pour pouvoir proposer quelque chose de cohérent.
Si quelqu’un a des idées en la matière ou une expérience à partager sur ce sujet, je suis preneur.
June 18th, 2007 at 3:39 pm
Bonne idée mais tu ne vas pas me faire payer pour le dépôt de ton annonce immobilière? ;o)
June 18th, 2007 at 4:34 pm
Si tu me donnes 1 euro par bug trouvé, je suis capable de t’en trouver 5000
June 19th, 2007 at 10:08 pm
Le problème c’est que les start-ups qui développent leurs sites ne sont pas prêt à payer pour faire tester… alors qu’un grand compte est prêt à payer 20 % de la charge de développement pour de la recette.
Le beta test est une façon de faire connaitre son offre en disant “ne m’en voulez pas si ça ne marche pas, c’est à vous de faire les tests”.
June 20th, 2007 at 12:25 pm
C’est bien vrai Guillaume.
De plus, les grands comptes apposent souvent le label “beta” sur des applications inachevées juste pour occuper un créneau de marché et ne pas laisser l’espace à ses concurrents, pratiques qu’il est important de dénoncer.
D’autre part, la démarche que j’étudie est plus orientée vers l’offre que la demande. Les petites starts-up peuvent être intéressées par des tests plus approfondis.