Dans la série “mashup des mashups”, Yahoo Pipes.
J’ai parlé il y a quelques temps de Feedtwister, une application permettant de mixer des flux RSS. Et bien dans la série “qui peux le plus, peut le moins”, voici : Yahoo Pipes.
Et je dois dire que Pipes est aux mélangeurs de flux ce que les choeurs de l’armée rouge sont aux chorales (allez savoir pourquoi j’ai pris cette image).
Inspiré des pipes (tuyaux de communication) d’unix qui permettent de brancher la sortie d’une commande à l’entrée d’une autre commande, Yahoo Pipes fait communiquer différents éléments, les combine, les trie, les conditionne pour arriver à un élément unique : le plugin de sortie.
Les éléments que l’on utilise sont très variés. Citons en particulier, le flux RSS, élément principal de pipes. Mais on trouve aussi des données XML, des modules de recherche, des champs de saisie, des boucles, des compteurs, des modules de traduction etc.. La liste des éléments est trop longue pour les exposer ici mais le tout compose une plateforme de développement orientée gestion des flux. On peut aussi combiner plusieurs pipes entre eux (elles ? j’ai un doute sur le genre du mot “pipe”). C’est impressionnant et ça ouvre des horizons en matière applicative.
Maintenant, si vous voulez mixer quelques flux entre eux, des applications comme Feedtwister sont largement suffisantes. Pipes va au delà de la simple intégration RSS. Sa prise en main est rapide et évolutive. On peut construire une “pipe” (sic) simple pour commencer, puis l’étoffer au fur et à mesure de l’apprentissage. L’interface (ajax) est rapide et intuitive. On procède par drag&drop. Le seul risque c’est que, dans l’enthousiasme, on se retouve avec des tuyaux partout et un plan de travail illisible. On dispose d’une aide contextuelle pour comprendre la fonctionnalité de chaque élément.
On risque de voir se multiplier ce genre de plateforme très spécialisée, accessible à la plupart des utilisateurs dont le métier n’est pas le développement. Et qui dit spécialité dit spécialisation. Il y a des chances que l’on voit rapidement se développer des métiers tels que par exemple “intégrateur de flux” ou encore “développeur de widgets”. Des niches intéressantes pour mon avenir.
Comme l’épreuve de philo du bac s’est déroulée il y a quelque jours, je finirais cet article par une célèbre citation :
” Il ne faut pas croiser les flux, c’est mal ! “ (Bill Murray - Ghostbusters )
SWiSHmax ou le Flash pour les nuls
J’ai toujours été réfractaire à l’apprentissage de flash. J’ai tenté plusieurs fois d’en acquérir les rudiments, sans chercher à en devenir un expert mais sans succès. Il faudrait que je puisse m’enfermer pendant un mois avec flash sans pouvoir sortir, pour en tirer quelque chose. De guerre lasse, j’ai donc abandonné l’idée.
Et puis j’ai rencontré SWiSHmax.
SWiSHmax est une interface graphique capable de vous réaliser une animation le temps de dire ouf.
Le principe est simple : cette application intègre des dizaines d’effets, d’animations et d’événements différents que l’on peut combiner à souhait. Le langage est lui aussi utilisable en mode accompagné. En effet, un mode “guide” permet de créer du pseudo actionscript.
Plusieurs tutoriels ainsi que de nombreux exemples vous prennent par la main afin d’acquérir les principes de développement. Ensuite, avec un peu de pratique, on arrive à faire assez rapidement des progrès. Je ne vous montrerai pas les résultats de mes premiers essais (J’ai refait la page d’acueil d’erve66 avec SWiSHmax ici ) mais je vous renvoie plutôt vers les démonstrations que propose leur site. La version d’essai ne dure que 15 jours. Un peu court pour prendre l’outil vraiment en main. En revanche le prix n’est que de 77,51 euros (conversion dollar/euro oblige…).
Cela me semble tout à fait raisonnable pour une application vraiment bien réalisée et de surcroit, utile. Comparé au prix de flash 8 (836 euros), cela peut être une alternative intéressante pour qui veux entrer dans l’univers de Flash.
Personnellement, je vais continuer à tester la version démo pendant le temps qui me reste et si cette application me séduit toujours autant, je vais peut-être me la payer. (à suivre…)
dzone : le digg des développeurs
Vous recherchez des articles ou des dossiers sur Ajax, Flex, RoR, Javascript, PHP ou tout autre API, langage, ToolKit etc…dzone est fait pour vous. C’est une véritable mine d’informations, souvent très pointues, d’autant que les articles sont en anglais.
L’intérêt, comme tout digg-like qui se respecte, c’est surtout de trouver le scoop ou le dernier plugin qui tue.
Vous pouvez aussi trouver des tutoriels ou des snapshots de nouveaux produits. J’ai par exemple déniché un scriptaculous Quick Reference très simple, complet et bien illustré.
Du coup, J’ai illico récupéré son fil RSS dans mon onglet netvibes consacré au développement.
Des heures de lecture en perspective… ( + 2 aspros )
Je viens de m’apercevoir que Philippe d’accessOweb avait déjà signalé son existence sur son site en octobre mais ce post m’avait échappé.
Script.aculo.us, le couteau suisse d’Ajax.
Les frameworks Ajax, tels que AjaxAC, Xajax ou “Ajax WC” , permettent d’utiliser l’objet XmlHttpRequest sans avoir à monter des usines à gaz. Atlas de Microsoft permet par exemple d’utiliser Ajax dans ASP.net.
Script.aculo.us est un toolkit qui propose de nombreuses fonctions à insérer sous forme de scripts dans votre code HTML. il vous suffit pour cela de placer entre les fichiers head de votre page, les fichiers javascript “prototype.js” et “scriptaculous.js”. Ces deux fichiers vous permettent d’accéder à toute la panoplie des fonctions Ajax. Bien que ces deux bibliothèques ne soient pas trop gourmandes en mémoire, vous avez la possibilité, afin d’optimiser votre page, de ne sélectionner que certains types de fonctions.
Les classes de fonctions
- Les classes Prototype (Ajax, Forms, Array, Numbers, Event etc…)
- Les classes Controls (drag-drop, auto-completion, édition sur place)
- Les classes Effects (déplacements, opacité, interrupteurs, combinaisons)
C’est la manipulation de ces classes qui permet d’obtenir les effets “2.0″.
Voici un exemple d’implémentation Ajax avec scriptaculous :
Les points forts
- Implémentation légère
- Grande compatibilité avec les navigateurs
- Pas de dépendance du serveur
- Mise en oeuvre et déploiement faciles en ayant des notions de javascript
Les points faibles
- Impossible à utiliser sans un minimum de notions en HTML et Javascript
- Documentation rare
- Communauté encore faible
Petite illustration
Cliquez sur le logo :
Conclusion
Pour les développeurs web “classiques” utilisant javascript dans leurs pages, Script.aculo.us va s’avérer rapidement indispensable, sachant que le “2.0-like” va devenir la norme en matière d’ergonomie et d’utilisabilité. Autant s’habituer tout de suite à implémenter les fonctionnalités Ajax qu’apporte Script.aculo.us (ou autre… il ne faut pas être sectaire). Pour les webmasters allergiques à la programmation, on peut toujours utiliser des interfaces de développement plus intuitives telles que celle de Flex2 ou des frameworks comme Atlas. Quand aux blogueurs utilisateurs des skyblog et autres over-blog, nul doute qu’ils verront bientôt leurs sites s’enrichir d’effets 2.0.
Adobe Flex Builder 2
Difficile de se traiter des sujets sur le web 2.0 sans aborder l’aspect développement. J’essaierai donc de temps en temps de proposer des articles sur des environnements de développement orientés web 2.0. Aujourd’hui, nous allons faire un tour chez adobe qui vient de sortir la version 2 de son GUI : Flex.
Comment construire une application internet riche sans rien connaître à la programmation. C’est ce que nous propose flex 2, autrement dit : Le développement web 2.0 pour les nuls, ou les fainéants. Faisant partie des deux catégories, ce genre de plateforme m’intéresse tout particulièrement.
Flex 2 permet donc, de fabriquer des applications en flash. Il est nécessaire d’avoir le flash player 9 pour les faire tourner.
Présentation
C’est du classique. S’il n’y avait pas “Flex Development” sur le bandeau titre, on pourrait se croire sur Visual Studio ou Eclipse. En parlant d’Eclipse, flex a été développé sous cet environnement, donc en Java.
Les éléments sont disposés de manière classique. A gauche, les fichiers et quand on se trouve en mode disign, les éléments graphiques. Au centre, l’éditeur de code ou en mode design, le conteneur permettant de disposer les différents éléments. A droite les propriétés des éléments pointés.
Le resultat du travail est compilé et visualisé dans la fenêtre de votre navigateur internet.
Points forts
C’est sans nul doute, le gros point fort de flex. Dès que l’on est familiarisé avec les différents éléments, on peut commencer à développer. Flex manipule des objets de type XML. Son langage s’appelle d’ailleurs “MXML”. Les familiers de ce langage et des fichiers RSS ne seront pas dépaysés. Pour les autres, il est temps de s’y mettre. Il y a deux principes importants à assimiler. Le “Behaviour” (comportement) et le “listener” (écouteur). C’est une base indispensable pour la programmation d’applications internet riches (RIA).
La partie “Design” est intuitive. On drag et on drop à outrance. Web 2.0 aimant la simplicité, attention du coup, à ne pas surcharger les pages.
Les résultats obtenus sont de bonne tenue. Le code généré en flash semble optimisé. On n’en demandait pas moins de la part de l’équipe de Macromedia. Le temps ne me permettant pas de pousser les performances plus avant, si il y a des commentaires à ce sujet, je suis preneur.
Les résultats obtenus ont un look vraiment pro. On se prendrait presque pour un crack de la programmation actionscript. Avec un peu d’entrainement, on obtient des pages à faire palir de jalousie un puriste du coding.
Point Faible
Flex 2 ne permet pas un accès direct aux données d’une base type MySql. Il faut passer par une moulinette en PHP ou autre qui traduira les données au format XML. Les choses se compliquent donc, dès qu’on a à faire à un site dynamique, c’est à dire la plupart du temps.
Conclusion
Un dessin vallant mieux qu’un long discours, voici ce que l’on peut réaliser en 20 minutes quand on est débutant et en 3 minutes avec un peu d’entrainement.
(Flex builder 2 est à 537 euros sur le site d’Adobe.)
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