Eric Vernis



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Quel avenir pour les applications 2.0 payantes.

goffice

gOFFICE est une suite bureautique online. A cela rien d’original si ce n’est que son utilisation est payante. Pour 1$ par mois, vous accédez à toutes ses fonctionnalités (traitement de texte, tableur, présentation, publication). Certaines options sont intéressantes comme la disponibilité de nombreux modèles, un service de mailing, un fax gratuit (sur les usa), des lettres types etc.

J’aurais aimé pouvoir tester ces différentes applications bureautiques mais j’en resterai à les croire sur parole. Non pas que je soit rat au point de ne pas vouloir me payer leurs services, d’autant que l’on peut arrêter l’abonnement à n’importe quel moment, mais plutôt par principe. Je pense en effet que dans le monde du web 2.0, le modèle payant a une place à part. Et je ne suis pas convaincu que gOFFICE puisse s’imposer face à des concurrents entièrement gratuits.

goffice

Attention, je ne dis pas qu’un modèle économique basé sur un service payant est rédhibitoire. Mais je pense qu’il est réservé à des niches très pointues ou à des services à très forte valeur ajoutée. Par exemple, un accompagnement technique individuel ou encore, une interface personnalisée. Les lettres types et les modèles d’entetes sont-ils suffisants pour justifier le paiement d’un abonnement. J’en doute. Face à des concurrents comme Zoho ou Google Doc & Spreadsheet, gOFFICE aura sans doute du mal à s’imposer.

CogHead : Les services en ligne prennent le pouvoir.

logo

Plus puissant que Smartsheet, plus complet que Skemma, plus souple que Basecamp, voici CogHead, un service de création et de partage d’applications professionnelles. Alimenté par un buzz efficace s’appuyant sur un teasing et une distribution alpha très “private’”, CogHead est accessible au public depuis peu.

Disons le tout de suite, CogHead est surement l’une des applications online les plus abouties que j’ai eu l’occasion de tester. Faisons un tour d’horizon de l’application.

CogHead se présente sans le dire explicitement, comme un système de gestion de bases de données. Le parrallèle peut être fait avec par exemple, Microsoft Access qui permet de créer, à partir de bases de données, des applications d’entreprise.

L’intérêt de CogHead réside dans la souplesse de création. Vous avez la possibilité de créer une application à partir de templates ou bien à partir de rien. Dans ce cas, c’est à vous de déterminer les données et les actions dont vous avez besoin pour constituer votre application.

codhead

Les templates sont nombreux et vous donnent un aperçu intéressant de ce qu’il est possible de faire avec CogHead. Penchons-nous de plus près sur la création d’une application. Malgré le coté très intuitif de l’utilisation de CogHead, il est fortement recommandé de savoir exactement ce que l’on veut et où l’on va pour se lancer dans la création d’une application. Rien n’interdit néanmoins d’utiliser CogHead pour la conception et la modélisation de votre application. CogHead propose d’ailleurs pour l’exemple, un template appellé “Extreme Programming” qui utilise la méthodologie du même nom.
Après avoir nommé votre appli, vous devez créer une ou plusieurs collections. Une collection est en fait une table. Vous avez la possibilité d’importer des données au format CSV. Une fois les collections créées, il vous faut concevoir des vues attachées à une ou plusieurs collections. Ces vues vous permettront par la suite, de traiter vos données. Jusque là, rien que de très classique finalement. Mais là où CogHead surclasse tous ses concurrents, c’est dans l’utilisation des “actions”. En effet, vous allez pouvoir associer à vos collections et à vos vues, des tâches et y appliquer des actions telles que des conditions, des branchements, des affectations de valeur, des boucles etc…

CogHead permet ainsi de concevoir de véritables modèles conceptuels tant au niveau des données que des traitements.

Je suis loin d’avoir fait le tour de l’application. Mais, de que j’ai vu, j’ai pu déjà me rendre compte des formidables possibilités de CogHead. Il existe des tutoriels permettant de maitriser l’application. Je suis tellement séduit par cette application que je vais faire en sorte d’en acquérir la maitrise pour pouvoir m’en servir mais aussi pour pouvoir promouvoir son utilisation dans le cadre de ma future activité.

CogHead marque la prise de pouvoir des applications en ligne. Pour cela ces applications disposent de trois atouts majeurs : La mobilité, le partage et la gratuité. Le seul handicap, d’ordre technologique est en train d’être comblé à vitesse grand V. CogHead qui utilise OpenLaszlo est là pour illustrer la réduction de cet écart technologique. Cela me conforte d’autre part sur les possibilités offertes par openlaszlo que j’étudie actuellement et que j’utiliserai sans doute pour le développement de mes futures applications.

exemple

Deskload : Un gestionnaire de bookmarks graphique.

Deskload est une sorte de bureau online qui vous permet de regrouper et de visualiser de manière graphique, vos bookmarks. Vous pouvez organiser vos liens en créant des onglets différents. Ceci-dit, je n’ai pas trouvé comment créer un bookmark à la volée, ce qui réduit quand même l’intérêt du site. A voir néanmoins pour son interface graphique.
deskload.jpg

BillQ, un café et l’addition

billq

BillQ est un gestionnaire de factures. Et oui, il n’y a pas de domaines qui échappent au web 2.0. Le slogan est “la meilleure façon de suivre vos factures”. Avec billQ vous savez toujours ce que vous avez à payer et quand vous devez le payer. C’est pas moi qui le dit, c’est eux. Alors je m’y suis inscrit par curiosité car question gestion des frais fixes et suivi des factures, on ne peut pas dire que je soit très organisé…

billq

Comment ça marche ?

L’application est bien réalisée et particulièrement simple à utiliser. Tout d’abord, vous pouvez choisir la devise parmi une bonne dizaine de monnaies, le format de la date et des montants. D’autres paramêtres peuvent être modifiés : le fuseau horaire, l’heure à laquelle vous préférez être averti d’une facture à payer, l’adresse mail et le SMS pour vous envoyer un message d’avertissement.

Ensuite, vous commencez par créer des groupes, sortes de dossiers de factures. Par exemple Téléphone (ou plutôt Telephone, sinon on se retrouve avec des petits points d’interrogation à la place du “é”. Ah ces anglosaxons, ils se croient toujours seuls au monde…). Vous pouvez partager vos groupes avec d’autres membres.
Puis vous saisissez vos factures. Pour chaque facture, vous précisez de quel groupe elle doit faire partie. Vous saisissez le destinataire, le montant, la périodicité, la date d’échéance et un commentaire.
Quand la facture est payée, vous cochez la case “It’s paid”.
Voilà.
L’intérêt de cette application n’est pas de saisir des factures mais d’avoir un suivi efficace. Pour ce faire, vous disposez de quatre filtres

  • Les factures non payées
  • Les factures en retard :(
  • Les factures payées
  • Les factures périodiques

Pour compléter le service, billQ propose des outils bien pratiques tels qu’un fil RSS, iCal, un tableau de bord à insérer dans une page web et un plugin pour drag&droper directement vos factures. Pas mal !

Conclusion

On peut se demander à propos de ce genre d’application, si tout ceci est bien utile. Moi qui suis plutôt négligent en la matière, je pourrais penser que c’est l’occasion de mettre un peu d’ordre dans mes papiers. La simplicité et la convivialité de billQ peut me décider. Bon, on verra demain…ou peut-être l’année prochaine, avec les bonnes résolutions. :D

Vyew, le tableau blanc collaboratif

logo_vyew

Nous vivons vraiment une époque formidable. Qui aurait pu penser il y a deux ans que l’on pourrait assister aujourd’hui, uniquement avec une connexion internet haut débit et un navigateur, à un cours magistral sur la reproduction des cancrelats ou à la présentation d’un nouveau produit web 2.0 ou encore, à la tactique mise en place par votre entraineur de foot et tout ça, en direct live, exactement comme si vous étiez dans une salle de cours ou dans les vestiaires du stade, les odeurs de chaussettes en moins.

vyew

Présentation

Une fois votre inscription validée, vous avez accès à un magnifique desktop. Toute la panoplie 2.0 est utilisée : Icônes, menus déroulants, onglets, fenêtres transparentes, drag&drop, sélections d’objets etc… L’ergonomie se rapproche vraiment de celle des applications locales, l’originalité du design en plus.

L’écran se compose de la manière suivante :

Au centre se trouve le whiteboard que l’on devrait plutôt appeler “paperboard” car Vyew a l’avantage d’offrir plusieurs pages, ce qui fait que l’on n’est pas obligé d’effacer ce que l’on a écrit pour continuer son exposé. On peut passer d’une page à l’autre au fil de la conférence. De plus, on dispose d’un loupe permettant de grossir la zone d’affichage. Un plus non négligeable en terme d’accessibilité.

A la gauche de l’écran se trouvent les outils qui permettent donc d’écrire de dessiner et d’effacer sur le tableau blanc. Mais ce n’est pas tout. Vous pouvez aussi y apposer des post-it.

Au dessus du tableau, on a des fonctions bien pratiques pour enrichir les conférences. Ces options sont disponibles soit à l’aide d’icônes, soit avec un menu déroulant (abondance de biens ne nuit pas). On peut récupérer des images, des présentations powerpoint, des documents word, excel ou acrobat reader. Vous pouvez même insérer des animations flash et donc, des videos. Si néanmoins vous voulez présenter un document non géré par vyew, vous disposez d’une fonction de capture d’écran en ligne aussi efficace qu’un outil offline ! Vyew propose également des plugins utiles tels que le mapping de Google, un outil de création de diagrammes ou encore un bloc notes. Il y a même un jeu de dames pour patienter en attendant que tous les auditeurs soient prêts…
La barre supérieure contient également les outils d’édition (undo, copy, cut, paste) et les options permettant de déplacer les objets au dessus ou en dessous du plan de travail. Allez faire ça avec un paperboard ! Enfin, vous avez la possibilité de filtrer vos propres éléments pour qu’il n’y ait qu’eux qui apparaissent à l’écran.

Sur la droite, Vyew a regroupé ce qui concerne le partage. Une fenêtre récapitulant les utilisateurs connectés, une autre permettant de chater et une option autorisant la conférence locale. Il faut appeler un numéro spécial qui vous en coutera une communication longue distance vers les USA (mon budget ne m’a pas permis de tester cette fonctionnalité, je les croirai donc sur parole :( ).

J’allais oublier l’onglet permettant d’accéder aux fichiers uploadés. En effet, Vyew met à notre disposition, un espace de stockage de 25 Mo autorisant aussi le download, ce qui en fait un disque dur disponible depuis n’importe quel terminal.

Que peut-on faire avec Vyew ?

Vyew est tellement riche que les possibilités d’application n’ont de limites que celles de l’imagination. Curieusement, La présentation de Vyew est assez limitée. Trois domaines d’application son décrits : Le business, la formation et le privé. J’ai donné en exemple le tableau noir de l’entraineur sportif mais on peut aussi envisager d’autres applications telles que le suivi de tests psychologiques à distance, ou encore une partie de poker interactive.

Interaction

Dans une conférence, si ce n’est pas un cours magistral auquel cas, vous avez intérêt à vous faire discret, quand vous voulez intervenir, il vous faut aller au tableau, arracher le marker des mains du conférencier et gribouiller sur les schémas. Ici, rien de tout cela. Vous intervenez lorsque bon vous semble et lorsque vous avez bien surchargé le dessin, vous pouvez effacer votre intervention et reprendre le cours de la conférence. L’interactivité est totale. Le risque, c’est que la démonstration tourne à l’anarchie. Il faut donc au préalable, définir des règles du jeu strictes pour éviter le risque de confusion générale.

Quoi en dire de mal ?

Difficile de prendre ce site en défaut. Même les rares carences comme l’impossibilité d’imprimer le tableau ou la publication externe en widget sont prévues dans une prochaine version. Alors je vais mesquinement me rabattre sur la traditionnelle impossibilité d’écrire les lettres accentuées ou encore le manque d’un numéro de téléphone local pour la téléconférence. C’est tout, c’est maigre et c’est tant mieux !

Conclusion

Il existe d’autre outils comparables comme Breeze de Macromedia (enfin, Adobe, je m’y fait pas) ou encore GotoMeeting ou WebEx mais ils sont payants. Vyew lui, est entièrement gratuit et ce n’est pas la moindre de ses qualités. Simulāt, Inc., sûre de la valeur de son application se permet même un comparatif complet à voir -ici-

Agendas, état de l’art

Vaste domaine que celui des agendas en ligne. Faire un examen exhaustif relève des 12 travaux d’Hercule. J’ai donc entrepris de faire le tour d’horizon de 6 agendas afin d’utiliser pour mes besoins personnels celui qui me semble le mieux adapté.

Mes critères

J’ai essayé de les trier par ordre d’importance.

  1. La facilité d’utilisation : Il me faut un agenda pratique, en particulier pour la saisie des événements.
  2. La facilité d’exportation : J’ai besoin de pouvoir voir du premier coup d’oeil mes rendez-vous les plus proches, par exemble, en les visualisant sur ma page de garde (netvibes)
  3. Les fonctionnalités : Etant un utilisateur assidu de mon agenda, plus il me fournira un éventail important de fonctions, mieux ça m’ira.
  4. L’esthétique parce que malgré tout, c’est plus agréable de travailler dans un environnement sympa

Les agendas testés

Je me suis donc arrêté à 6 mais il y en a beaucoup plus. Les heureux élus sont :

Facilités d’utilisation

D’une manière générale, les agendas utilisant les technologies 2.0, l’utilisation de ces agendas s’avère très simple. Je mettrais quand même un bémol à Kiko qui plante régulièrement quand on valide un événement. C’est franchement énervant de recommencer plusieurs fois une saisie. Il faudra voir dans quelques temps si ce défaut est arrangé. En attendant, ça plombe d’entrée le concurrent ! Jotlet me semble un peu en dessous des autres dans ce domaine. La saisie des rendez-vous ainsi que la logique d’affichage est un peu déroutante au début. Mention spéciale à planzo et 30boxes qui vous expliquent les principes d’utilisation dès le premier login.

30boxes est à mettre à part. Comme son nom l’indique, cet agenda est basé sur des boîtes représentant des journées. En cliquant sur une boîte on ajoute un événement. Je n’ai pas trouvé la possibilité d’afficher l’agenda par semaine. Rédhibitoire pour l’utilisation que je veut en faire.

Après le premier critère, deux agendas sont dores et déjà éliminés : Kiko pour cause de plantages et 30boxes pour sa visualisation mensuelle.

Facilités d’exportation

Dommage pour 30boxes qui est résolument tourné vers le partage et l’exportation. Planzo tout en autorisant le partage, est assez pauvre coté exportation. Il permet la récupération des données sur Outlook par email, aol messenger et sur votre mobile à condition que vous soyez abonné à un opérateur américain ! HipCal lui, propose l’envoi de messages via Orange et SFR ainsi que l’exportation au format Ical (c’est bon pour ma page d’accueil…). Quant à Jotlet, outre le fait que j’ai passé un bon moment à touver les fonctions d’exportation, il ne propose qu’une mise à jour Outlook via un fichier ICS. Qu’en est-il de Google Agenda ? C’est de loin, celui qui propose le plus de possibilités d’exportation. XML, Ical et HTML pour la partie publique ou privée, Outlook en import et export, les mobiles (orange, sfr et bouygues), emails, pop-up et tutti quanti… Si vous loupez un rendez-vous, c’est vraiment que vous le faites exprès.

Les fonctionnalités

On retrouve a peu près les mêmes possibilités dans les 6 agendas. Citons-en quelques unes pelle-melle, qui sont soit utiles, soit gadget : visualisation sous forme de planning (Google et HipCal), tâches (tous), filtres (tous), carnet d’adresses mail (tous), cartographie (30boxes), déplacer et étirer ou réduire un rendez-vous (tous), visualisation des calendrier des copains sur son propre agenda (Planzo), possibilté de mettre sa photo sur son planning (HipCal, 30boxes, Planzo) et même sur 30 boxes, un desktop permettant par exemple d’afficher netvibes ! Moi qui voulais faire le contraire…

L’esthétique

Là, c’est une affaire de goût, mais ma préférence va à 30boxes vraiment classe ! Sinon la sobriété d’HipCal m’a bien plu ainsi que la clarté de Goggle calendar. Kiko est sympa aussi mais je n’en parle plus parce qu’il m’a énervé d’entrée (rappelez-vous : les plantages !). Quant-à Planzo et Jotlet, franchement, l’esthétique n’est pas leur qualité principale.

Conclusion

Voilà, l’heure du choix est arrivé. J’aurais bien pris 30boxes qui m’a vraiment bluffé mais je n’ai pas trouvé la possibilité d’afficher l’agenda sur une semaine. Mon choix sera donc celui de la raison : Goggle Agenda, à mon sens le plus complet et le plus facile d’utilisation. Un atout déterminant est son module firefox qui est bien pratique. Un seul reproche à lui faire : Sous netvibes, son fichier XML ne permet pas d’afficher les horaires directement. Il n’affiche que le texte.Il faut pointer sur le texte avec la souris pour voir apparaitre une fenêtre avec les heures de début et de fin.

Pour finir sur une note d’humour après ce post un peu rébarbatif, j’ai donné l'’Oscar du meilleur agenda comique à Jotlet qui nous propose une version française sans doute élaborée à l’aide des traducteurs automatiques. Ca donne “Futé-Ombrager des cellules de jour” ou encore “Le niveau de bourdonnement affecte combien d’heure chaque rangée dans la vue de jour représente”. C’est pas très gentil de se moquer, d’autant qu’il faut saluer quand un site anglo-saxon fait l’effort de proposer une version française.

Encore un mot pour parler de MemoToo.com, agenda en ligne français vraiment bien réalisé mais dont la version gratuite ne permet que 40 rendez-vous. Pour ceux qui sont prets payer 12euros/an, il est très complet et propose des fonctionnalités inédites comme la synchronisation avec votre palm. Comme dirait Philippe Lagane, je vous laisse le soin de le tester vous-même. ;-)

Zoho Creator. Un SGBD en ligne

Zoho regroupe en ligne, tous les outils bureautiques habituels, plus quelques exclusivités comme un gestionnaire de projets, un gestionnaire de relations clientèle ou encore un chat, ce qui en fait une plateforme bureautique unique en son genre. Parmi tous ces modules, il y en a un en particulier qui a retenu mon attention, c’est “Zoho Creator”. Dans le titre je l’ai appelé un peu abusivement SGBD mais le produit est mieux qu’un simple gestionnaire de fichiers. C’est un gestionnaire de fichier 2.0 !

Zoho Creator

Le shema de la page d’accueil résume bien l’objet de cette application.

  • Créer ou récupérer un fichier
  • Utiliser son application
  • Partager les données et emporter l’application dans son propre site

C’est bien entendu le troisième point qui en fait une application 2.0, ainsi bien sûr que l’utilisation de la technologie ajax. Faisons donc, un tour d’horizon de l’application.

Construire un fichier

On peut construire un fichier à partir de rien ou d’une base existante (xls, csv). Les types de données sont standard. Il existe même un type texte email. On peut aussi insérer des champs liens qui font référence à d’autre tables.

Créer une forme

Les formes permettent de présenter les données sous une forme de liste ou de table. On peut créer ses propres formes ou récupérer des templates. La visualisation reste cependant très austère, on n’a peu de place pour la fantaisie.

Saisir ses données

Quand on passe en mode “application”, on a la possibilité de saisir les données dans les formes définies au préalable. On peut aussi faire des tris de données, des filtres, des exportations et des importations, bref tout ce qu’on peut faire avec des données.

Partager, Embarquer

Non seulement, on peut rendre ses données publiques, mais aussi on a la possibilité de les insérer dans un site, un blog, un email. C’est sans doute le plus qui fait que l’on va opter pour cette application en ligne plutôt qu’un logiciel propriétaire.

Et après ça, le Deluge

Deluge pour Data Enriched Language for the Universal Grid Environment (fallait le trouver…) permet d’enrichir la gestion de ses fichiers par des scripts (formules, tris, branchements, conditions… ). On peut aussi modifier directement les formes qui sont définies dans le script. C’est vraiment “Deluge” qui apporte toute la richesse à cette application.
Exemple de script Deluge :
on submit
{
if (($age 100))
{

alert “age should be between 20 to 100″;
cancel submit;
}
}

Conclusion

De même que les tableurs en ligne ne peuvent se mesurer aux tableurs propriétaires, ce gestionnaire de fichiers ne peut rivaliser avec une application comme “Access”. A cela une raison principale. Zoho Creator n’est pas un gestionnaire de base de données relationnelle. Néanmoins, on a la possibilité de créer plusieurs tables et de les lier entre elles. Vraiment, cette application gagne a être connue. Si les autres produits de zoho sont du même calibre, La concurrence (je pense notamment à Google) a des soucis à se faire.

Slideshare, quoi en faire ?

slideshare

Vous avez sans doute entendu parler de Slideshare, cette application internet vous permettant de mettre vos powerpoint en ligne. Le but de ce post n’est pas d’en faire le tour car la description du site se résume en 3 phases :

  1. Créez votre présentation (sous Powerpoint ou OpenOffice)
  2. Uploadez votre présentation
  3. Partagez votre présentation

Un petit tour quand même pour la forme :

C’est tout. Le processus est simple. La véritable question est :

Quoi faire avec SlideShare ? (à part une rime riche…)

Le fun

Vous devez tous recevoir par mail, comme moi-même, des présentations humoristiques ou artistiques envoyés par des potes. La diffusion par mail, bien qu’ayant fait ses preuves, a néanmoins ses limites. Avec SlideShare, vous avez d’un seul coup, une audience à grande échelle.

Les affaires

Et du coup, ça doit vous faire tilt : pourquoi ne pas l’utiliser pour se faire de la pub ? Charité bien ordonnée commançant par soi-même, voici un exemple qui je l’espère, pourra donner un coup de pouce à mon blog de manière plus efficace que des référencements plus ou moins aléatoires. Et apparemment, je ne suis pas le seul à y avoir pensé, si j’en juge par le nombre déjà impressionnant de clips orientés business.

Conclusion

Nous voici en face d’un media supplémentaire avec lequel on peut augmenter son buzz. C’est une alternative à la communication graphique, vidéo ou audio à ne pas négliger. Cependant, au même titre que les YouTube et autre DailyMotion, Slideshare est avant tout utilisé pour faire passer toutes sortes de messages. Il me semblait néanmoins intéressant d’aborder ce site sous un angle “business”. Qu’en pensez-vous ?

Google Spreadsheets face à la concurrence

SpreadSheets EditgridNumsumNum Sum iRows

Que vaut le tableur de l’artillerie lourde Google face aux moustiques que sont ses concurrents. Cencernant les outils bureautique et notamment les tableurs Il existe maintenant une offre en ligne conséquente. N’ayant ni le temps ni les moyens de faire une comparaison exhaustive, j’ai sélectionné 3 tableurs gratuits pour les confronter à Google Spreadsheet : iRows, NumSum et Editgrid.

tableurs.png

Impression d’ensemble

Disons-le tout de suite, ces tableurs n’arrivent pas à la cheville des tableurs classiques comme Excel ou Calc. L’impossibilité de programmer des macros et le faible éventail des fonctions et instructions montrent la marge de progression à combler avant d’être réellement concurrentiels. Leur seul avantage est l’accessibilité et le partage des données. Les éditeurs l’ont bien compris et ont mis le paquet sur le sharing. Tous les tableurs proposent de publier les feuilles de calcul soit pour le public, soit pour certains utilisateurs, en lecture seule ou en lecture écriture ou bien de les rendre strictement privées ce qui du coup, réduit considérablement l’intérêt, sauf pour certaines personnes qui ont la bougeotte et qui ne possèdent pas de portable ;)

Esthétique et ergonomie

Reconnaissons un effort de ce coté. Les feuilles sont propres et claires. Les fonctions sont facilement repérables et la plupart des tableurs proposent de quoi agrémenter les tableaux. Néanmoins, tout ceci donne quand même l’impression d’être retourné à l’époque des Multiplan et autre lotus 123.

Ouverture et partage

Tous les tableurs testés proposent la possibilité d’importer et d’exporter les feuilles. Les résultats sont parfois surprenants mais c’est une option utile. Par exemple si vous exportez un fichier au format Excel sur EditGrid et que vous tentiez de le récupérer sur iRows, le fichier obtenu ne ressemble pas à la première version et je ne parle même pas des graphiques que je ne suis pas arrivé à importer. Je reviens sur les fonctions de partage pour préciser que l’intérêt de pouvoir accéder à des feuilles de calculs d’autres internautes permet de trouver des tableaux tout prêts à l’emploi et de s’en servir pour soi, des templates en quelque sorte. Ceci-dit, le seul qui propose de véritables templates est EditGrid.

Performances

J’ai été particulièrement géné par le temps d’exécution des scripts à tel point que le navigateur (firefox) me demandait fréquemment si je voulais arrêter le script ou le continuer. Génant pour de gros tableaux. Attention donc à ne pas utiliser ces tableurs pour réaliser des usines à gaz. Malgré tout, même avec des tableaux légers, les temps d’attente sont parfois agaçants. On est trop bien habitué…

Tableau comparatif (réalisé avec Google Spreadsheets)

</p>

Conclusion

Malgré les moyens développés par Google, Spreadsheets a du mal à faire face à la concurrence. Il faut dire qu’il est grâvement handicapé par l’absence de graphiques. Cependant, il fait jeu égal avec EditGrid en ce qui concerne la variété des fonctions proposées. Ma préférence va donc vers EditGrid qui me semble être le plus homogène. Néanmoins, le chemin est encore long pour pouvoir rivaliser avec les tableurs propriétaires, commerciaux ou open. Ceux-ci ont quand même du souci à se faire car on peut parier sans risque que les tableurs en ligne vont continuer à s’améliorer.

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