Jours 154-157 : Quelle place pour le développement dans une activité de conseil
Peut-on sérieusement envisager une activité de développement de sites en parallèle à une activité de conseil ? C’est une question que je me pose fréquemment. Ayant pour objectif de pouvoir vivre de mon activité, il sera difficile dans un premier temps, de refuser le travail que l’on me proposera. Cela peut être de la formation, de l’animation et de la gestion de sites, du développement ou que sais-je encore. J’ai eu l’occasion il y a assez longtemps, de travailler dans une SSII qui a coulé parce qu’elle n’avait pas su évaluer la quantité de travail à fournir ainsi que les délais de mise en oeuvre. Croulant sous le travail, ne sachant jamais dire “non”, on s’est vite retrouvé avec des clients qui se détournaient de nous. Le patron, par manque de sang froid, au lieu de s’en tenir à ce qu’on savait faire, acceptait a peu près tout et n’importe quoi.
Chat échaudé craint l’eau froide.
Je ne suis pas prêt à renouveler l’expérience. Il faut donc déterminer au départ et avec beaucoup de minutie, les tâches compatibles avec l’activité principale de celles qui sont parasites. J’aime développer. Mais il faut avouer que cela demande un investissement en temps et en ressources humaines très important. Mon approche en la matière, sera sûrement de proposer une offre mais non de répondre à une demande. Cela me permettra de me concentrer sur l’activité de conseil mais de pouvoir garder une activité secondaire que je puisse maitriser.
Par exemple, dans le cadre d’une prestation de conseil dans la mise en place d’un blog d’entreprise, je peux proposer en complément, l’élaboration du site, la formation des webmestres et modérateurs, l’hébergement et la maintenance, etc.
Enfin, il faut que je creuse l’idée…
SWiSHmax ou le Flash pour les nuls
J’ai toujours été réfractaire à l’apprentissage de flash. J’ai tenté plusieurs fois d’en acquérir les rudiments, sans chercher à en devenir un expert mais sans succès. Il faudrait que je puisse m’enfermer pendant un mois avec flash sans pouvoir sortir, pour en tirer quelque chose. De guerre lasse, j’ai donc abandonné l’idée.
Et puis j’ai rencontré SWiSHmax.
SWiSHmax est une interface graphique capable de vous réaliser une animation le temps de dire ouf.
Le principe est simple : cette application intègre des dizaines d’effets, d’animations et d’événements différents que l’on peut combiner à souhait. Le langage est lui aussi utilisable en mode accompagné. En effet, un mode “guide” permet de créer du pseudo actionscript.
Plusieurs tutoriels ainsi que de nombreux exemples vous prennent par la main afin d’acquérir les principes de développement. Ensuite, avec un peu de pratique, on arrive à faire assez rapidement des progrès. Je ne vous montrerai pas les résultats de mes premiers essais (J’ai refait la page d’acueil d’erve66 avec SWiSHmax ici ) mais je vous renvoie plutôt vers les démonstrations que propose leur site. La version d’essai ne dure que 15 jours. Un peu court pour prendre l’outil vraiment en main. En revanche le prix n’est que de 77,51 euros (conversion dollar/euro oblige…).
Cela me semble tout à fait raisonnable pour une application vraiment bien réalisée et de surcroit, utile. Comparé au prix de flash 8 (836 euros), cela peut être une alternative intéressante pour qui veux entrer dans l’univers de Flash.
Personnellement, je vais continuer à tester la version démo pendant le temps qui me reste et si cette application me séduit toujours autant, je vais peut-être me la payer. (à suivre…)
Jours 94-95 : L’art de la drague (et du drop).
Le module principal de mon site utilise de manière importante le principe du “drag and drop”. Bien entendu, cela pourrait fonctionner de manière plus classique avec des liens pointant sur sur des actions. Mais je pense que la technique du D&D apporte une réelle plus value en matière d’ergonomie.
J’ai donc tenté d’apprivoiser les fonctionnalités de scriptaculous qui gèrent les actions du glisser/déposer. La mise en oeuvre est relativement simple bien que parfois, le comportement des objets soumis au D&D n’est pas celui attendu. Néanmoins, après quelques mises au point, on arrive à un résultat tout à fait satisfaisant. Je ne suis cependant pas parvenu (et je pense que c’est normal compte tenu des capacités de javascript) à faire glisser des objets d’un calque utilisant le scrolling à un autre calque.
J’ai donc dû me creuser les méninges et “inventer” une ergonomie différente évitant l’utilisation des calques à scrolling. Ce système que j’ai appelé le “tube aspirant” s’inspire des “pneus”, moyen de communication utilisé par les entreprises dans la première moitié du siècle dernier, sorte d’intranet préhistorique.
Bon, ce sera plus clair quand mon site sera en ligne…
Je suis assez content des premiers résultats. Le but recherché est avant tout la simplicité d’utilisation car le site ne s’adresse pas aux “pros” du web. J’essaierai de développer dans un prochain post, ce que j’entends par “simplicité d’utilisation”.
A la prochaine.
Jour 72 - La tentation du développeur
Je ne sais pas comment font les autres développeurs mais la tentation est grande, au début d’un projet, de se mettre devant son clavier et balancer du code pour avoir le plus rapidement possible un résultat concret. C’est a priori le meilleur moyen de se perdre en route et d’obtenir une usine à gaz inexploitable.
Moi qui suis issu de la programmation “classique”, j’ai le problème inverse. J’ai tendance à retarder le plus longtemps possible le moment ou j’obtiendrai un résultat à l’écran. Je noircis des pages de schémas, les tonnes de tables et de tableaux, je fais et refais des dodèles conceptuels de données et de traitement, je peaufine mon cahier des charges.
Néanmoins, il est intéressant de pouvoir se rendre compte assez vite de ce que peut donner une application. Ne serait-ce que pour que le client se rende compte de l’avancée des travaux et qu’il ne désespère pas de voir un jour son application opérationnelle.
En l’occurrence, pour le projet qui m’occupe, le client c’est moi (en attendant que des millions d’internautes se l’arrachent ). Ai-je besoin de savoir à quoi ressemblera mon application. Pas forcément vu que je l’ai dans la tête. Sauf que parfois, la tête me joue des tours (il faudra que je me remette à l’entrainement cérébral de la nintendo DS de mon fils…).
Je vais donc m’atteler à fabriquer une maquette, coquille creuse qui me permettra de visualiser la structure d’ensemble de mon projet. L’avantage avec une application web, c’est qu’il n’y a pas besoin d’acheter un outil de maquettage, un simple éditeur html fera l’affaire (Nvu par exemple, autant le prendre gratuit).
C’est tout pour aujourd’hui. (et ce sera pire demain…)
dzone : le digg des développeurs
Vous recherchez des articles ou des dossiers sur Ajax, Flex, RoR, Javascript, PHP ou tout autre API, langage, ToolKit etc…dzone est fait pour vous. C’est une véritable mine d’informations, souvent très pointues, d’autant que les articles sont en anglais.
L’intérêt, comme tout digg-like qui se respecte, c’est surtout de trouver le scoop ou le dernier plugin qui tue.
Vous pouvez aussi trouver des tutoriels ou des snapshots de nouveaux produits. J’ai par exemple déniché un scriptaculous Quick Reference très simple, complet et bien illustré.
Du coup, J’ai illico récupéré son fil RSS dans mon onglet netvibes consacré au développement.
Des heures de lecture en perspective… ( + 2 aspros )
Je viens de m’apercevoir que Philippe d’accessOweb avait déjà signalé son existence sur son site en octobre mais ce post m’avait échappé.