Equipe allemande, site en français, Frazr (que j’appellerais “twitter bis” pour des raisons que j’expliquerai à la fin) est un clone de twitter mais dans la langue de Molière ou Goethe suivant la rive du rhin que vous fréquentez. La ressemblance en est indécente mais ça n’a pas l’air de gêner les concepteurs de twitter. Au contraire, je suppose que stratégiquement, il est bon d’avoir une multitude de clones. Comme le disait Bill Gates (à moins que ce soit Steve Jobs, peu importe) : L’important n’est pas d’être le meilleur mais d’être le premier. Cet aphorisme s’applique particulièrement bien à twitter.

Je ne vais donc pas vous faire l’affront de décrire les fonctions de twitter bis, étant donné que ce sont les mêmes que celles de twitter. Alors pourquoi en parler. Et bien pour les mêmes raisons pour lesquelles je préfère Renault à Ford ou la bière au coca. Ca fait travailler le continent. La preuve, twitter bis recrute (en allemand pour l’instant).
Voilà un raisonnement qui n’est pas du tout dans la logique internationaliste de la bulle internet. Et alors. N’oublions pas que derrière ce monde immatériel, il y a des gens qui triment pour vivre. Alors à choisir, je préfère participer à la croissance européenne qu’américaine.
Oui mais j’entends déjà les gardiens de l’orthodoxie twitterienne me dire : C’est de la concurrence déloyale, du plagiat, il n’avaient qu’à avoir l’idée en premier. A ce compte le cinéma n’existerait qu’en france et les pizzas qu’en italie (enfin sur les pizzas, il y a un doute).
Tout ça pour dire que, quitte céder à la mode twitter autant consommer “équitable”.

Maintenant, il faut que je trouve quoi faire de cet outil. Je me fais un peu l’effet d’un chimpanzé devant un moulin à café !
Remarquez, vu la production éditoriale pléthorique sur le sujet, je vais bien trouver une utilisation “intelligente” à twitter bis…

P.S. Et puis comme ça, Ouriel de Techcrunch pourra dire qu’il connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui utilise twitter bis.
P.P.S. En fait ce post n’est qu’un sousmarin pour vérifier la théorie qui dit que plus on utilise un terme précis, en l’occurrence “twitter”, mieux on est référencé sur Google. J’ai utilisé 14 fois le mot “twitter”. Non zut, 15 maintenant. (Mais ce qui est dit est dit, j’utiliserai donc Frazr).

France 2 va lancer une nouvelle émission pour les jeunes : Mag 2.0. …. 2.0 ?

D’après ce que j’ai retenu, c’est une émission avec de l’animation entrecoupée de séries américaines, de thèmes à la JC Delarue, le tout présenté par un animateur nommé Géry Leymergie (ça aide). Bon, c’est du déjà vu. Alors, le 2.0, il est où ?

Les thèmes sont articulés autour de témoignages envoyés par web cam, avec des commentaires laissés sur un forum ou envoyés par SMS, avec un site dédié sur le web. Voilà. Ca fait du 2.0. Vous ajoutez à la fin de l’émission, une voix off qui dit : “l’émission continue sur le web” et le tour est joué. Inutile de chercher plus loin le rapport avec le web 2.0.
“La une est à vous”, émission des années 70 où c’était le téléspectateur qui faisait le programme, se rapproche davantage de l’esprit 2.0 que cet nième avatar de la télé pour les djeuns. Tant qu’ils y sont, ils n’ont qu’à rebaptiser la chaine “France 2.0″.

Alors pourquoi me fendre d’un article sur ce sujet. Et bien pour dénoncer la récupération d’une télévision en manque d’imagination, essayant pitoyablement de raccrocher le train du web. Même canal + est à bout de souffle, la peuve, ils ont rappelé Antoine Decaunes pour un remake une redif de l’émission culte “Rapido”. Rahh ! TF1 est contagieux…

Messieurs les directeurs de programme, au lieu de recycler encore et toujours les programmes des années 80, embauchez plutôt des créateurs issus de la (vraie) génération web 2.0.
C’était mon coup de gueule du jour, ça fait du bien.

J’ai découvert Vodpod récemment. Je me suis dit de prime abord, encore un site vidéo style Youtube ou DailyMotion.

Et puis en m’y attardant un peu, je me suis rendu compte que l’objectif était différent. C’est en fait une sorte de gestionnaire de flux vidéos.

Ici on ne stocke pas, on fait référence, on compile et on propose. Vodpod appelle ces compilations, des “pods”. Ces pods sont partageables par tous les utilisateurs du site.

On propose d’accord mais on dispose également. Et ce, grâce à un widget que l’on insère dans son site/blog. L’utilité est par exemple, de pouvoir illustrer le thème de son blog avec des vidéos ad’hoc.

La compilation des titres se fait par des recherches sur plusieurs sites vidéos (YouTube, Dailymotion, Ifilms, Comedy central, Myspace ainsi que les propres flux de Vodpod)

La gestion des vidéos est assez complète bien qu’un peu fouilli. J’ai eu du mal à m’y retrouver au début avec les différentes pages et la somme importante d’information sur chaque page.

Une démonstration vallant mieux qu’un long discours, j’ai installé dans ma sidebar, un exemplaire du widget (ou “de la” widget, j’ai un doute là…) de vodpod. Les vidéos sont un peu le fait du hasard mais je les mettrait à jour au fur et à mesure. A moins que je ne la vire rapidement de peur que ma sidebar n’explose .

Je suis toujours attiré par les modules qui peuvent enrichir mon blog. Notamment les modules de communication qui permettent un lien direct avec les lecteurs. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Plugoo, une application permettant d’installer sur votre site, une interface qui fait le lien avec votre messenger. Par exemple, vous avez un compte msn messenger. La marche à suivre est la suivante :

1. Vous vous inscrivez sur Plugoo
2. Vous donnez les informations concernant votre compte msn messenger
3. Vous personnalisez votre module Plugoo (couleurs, messages standards…)
4. Plugoo vous founit le code à insérer dans votre site
5. Vous donnez l’autorisation à Plugoo d’accéder à votre compte msn messenger

Et voilou. Vous avez un module pret à utiliser et vous pouvez tchater avec vos visiteurs.

L’originalité de Plugoo tient au fait que ce n’est pas un tchat à part entière mais une interface entre votre tchat habituel (msn, yahoo, icq, aim, google talk, jabber) et votre blog.

Du coup, je l’ai installé à la place de mon acien tchat (minibox) dont l’esthétique était plus que douteuse. J’en ai profité pour enlever “wengo visio” bien que j’apprécie beaucoup cette application mais je travaille souvent sur mon portable qui n’est pas équipé d’une webcam et de fait, cela surchargeait inutilement ma sidebar. Je le remettrai sans doute quand j’aurai investi dans une webcam pour portable.

Voilà. En résumé, Plugoo est simple, rapide, cool.

LetterPop est un site qui propose de réaliser des cartes postales ou des cartes de voeux. Jusque là, rien de bien original. Sauf que LetterPop a eu l’idée de se servir des fonctions enrichies pour offrir un service plus souple et plus personnalisé que ce que proposent les sites tels que Dromadaire.com

Vous avez le choix entre 14 templates. Chaque template est un masque dans lequel on peut insérer du texte, ses propres photos ou animations gif. Un address book est disponible pour ses mailings ainsi qu’une page “Profil” puisque tous les sites web 2.0 se doivent de proposer un profil.
Une fois composée ,vous pouvez publier votre oeuvre, l’imprimer ou la mailer.

On peut regreter le nombre limité de templates mais parions qu’il y aura d’autres spécimens bientôt. Il manque surtout, à mon avis, la possibilité de créer ses propres templates.

Ce site vaut surtout par l’originalité des e-cards et la simplicité et la rapidité de mise en oeuvre. On peut l’utiliser donc rapidement quand on a oublié de souhaiter ses voeux à Papy ou pour envoyer des cartes postales originales avec ses propres photos.

Pour compléter le tour d’horizon de Wengo et pour suivre l’invitation de Patrick Amiel, le dircom de cette société, j’ai ajouté le module WengoVisio sur la sidebar.
C’est certainement un atout intéressant pour animer un blog, à condition d’être souvent devant son écran, d’éviter de se présenter mal rasé et en pyjama, de ne pas se mettre les doigts dans le nez et de ne pas jurer après cette p… de connexion wifi qui fait encore des siennes.
Mais bon, il faut savoir vivre dangereusement !

Je dois dire que je suis assez intrigué par “Désirs d’avenir“, le site de Ségolène Royal. En effet, est-on en train d’assister à la première tentative de démocratie participative en ligne ?

Comment ça marche ?

Si l’on met de coté les rubriques concernant la propagande de la candidate et de son parti qui sont hors sujet dans ce blog, ce site n’est pas calqué sur les sites politiques de ses concurrents. Habituellement, on à faire à un pelle-melle de discours, d’interviews, d’agendas, de commentaires. Somme toute, rien que de tres classique.

Ici, le petit plus qui fait la différence, ce sont les débats participatifs. En quoi cela consiste-t-il ?
Les débats participatifs sont organisés autour de différents thèmes choisis par l’équipe de la candidate. Les internautes, quelles que soient leurs étiquettes, sont invités à y participer sous forme de “contributions”.
Chaque débat dure plusieurs semaines et se déroule en trois temps.
Après une première phase de discussion, une synthèse est mise en ligne. Soumise à discussion, elle évolue si de nouvelles contributions permettent de l’améliorer.
Ces travaux servent de base aux textes «ce que je retiens » de Ségolène Royal, puis à ses propres propositions.
Autrement dit, c’est la candidate qui, à l’issue du débat, tranche entre les options et choisit les priorités.

Est-ce du web social ?

Et bien je pense que si l’on considère le web social comme la mise à disposition de contenus par les internautes, pour les internautes, la dimension sociale de ce site ne serait effective que dans la condition où l’internaute qui contribue à la construction du projet politique pourra, à moyen terme, en vérifier les effets dans la vie courante. En d’autres termes, nous aurons pu assister à une forme de démocratie participative que si celle ci a pour conséquences, l’application d’un programme politique issu de ces contributions.

Conclusion

Mon propos n’est pas de savoir si cette initiative est salutaire pour la démocratie, c’est un autre débat. L’intérêt ici, est de voir si l’intelligence collective peut accoucher de quelque chose de concrêt c’est à dire d’autre chose que de l’information, des images ou des sons. C’est une sorte de maturation du web social. Cette question est aussi valable pour des expériences telles que CrowdSpirit. C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup et sur lequel j’aurai sûrement l’occasion de revenir.

Musicovery est un site qui propose de la musique de manière très originale.
Le principe est de sélectionner un type de musique suivant deux critères et en déplaçant un curseur selon deux dimensions :

Pour le critère “sensibilité”

• Sombre / Positive
• Calme / Energique

Pour le critère “Danse”

• Tempo lent / Tempo rapide
• Moins “dansable” / Plus “dansable” (le terme n’est pas très joli mais je n’ai pas trouvé mieux)

Vous pouvez aussi sélectionner directement votre style de musique en modulant toujours le tempo et la danse.

Une fois tous ces parametres précisés, la partie droite nous offre un magnifique parterre de fleurs représentant des musiques correspondant aux critères choisis. Une cible pointe sur le morceau joué. Le titre du morceau ainsi que l’artiste sont affichés. Les morceaux s’enchainent suivant une ligne reliant chaque titre.
Chaque couleur représente un type de musique (par exemple bleu pour le rock, rose pour le R&B

Une fois le premier morceau lancé, il n’y a plus qu’a laisser l’application faire.

L’explication est un peu laborieuse. Le mieux est d’essayer soi-même. Une manière très originale et très esthétique d’écouter la radio

Ah oui, l’appli est bien évidemment réalisée en Flash

Les chaînes de télévision ne se battent pas seulement à coup de spots publicitaires ou de programmes racoleurs. La guerre fait rage aussi sur le net. Laissons de coté de contenu, il est sensiblement le même sur toutes les chaines : Programmes, pubs, événements, actu, pubs, jeux et loisirs, boutiques, pubs, etc… faisant de ces sites de véritables portails au même titre que les pages d’accueil des fournisseurs d’accès.

Attardons nous plutôt sur l’emballage. Là les chaines qui cherchent à se démarquer les unes des autres, commencent à innover. Certaines ont compris l’intérêt qu’elles avaient à utiliser les nouvelles technologies du web 2.0.

Alors, comme disait Gainsbourg, “Qui est out, qui est in ?”

J’ai classé les sites en trois catégories : Les html kitchs, les javascripts ringards et les ajax hypes.

Les html kitchs

Ce sont les sites qui en sont restés à la bonne vieille mise en page HTML avec les liens de base soulignés et les “form” classiques. La palme revient au site d’arte qui, fidèle à son style austère et dépouillé a réussi un site sobre et clair d’une simplicité touchante. Mon fils de 8 ans aurait réussi à développer un tel site. Dans la même catégorie on peut citer tous les sites de france télévision, la clarté en moins ainsi que canalsat, itélé, rtl9. Espérons que les techniques développées pour la diffusion de leurs émissions soient plus modernes.

Les javascripts ringards

C’est fou ce que, lorsqu’on s’intéresse aux sites web 2.0, la plupart des sites utilisant du javascript classique paraissent avoir pris un coup de vieux. On nous propose des menus déroulants, des messages défilants, quelques animations, rien que de très basique. De nombreux sites des chaines télé entrent dans cette rubrique. Citons notamment M6 (et oui, la chaine qui monte!), Paris première (la chaine branchée), Canal Jimmy et 13ème rue. Cette dernière a néanmoins fait un pas en direction du web 2.0 en intégrant un menu semi-transparent pas très réussi.

Les ajax hypes

Tf1 et sa petite soeur LCI ont toutes deux fait des efforts dans la présentation. C’est toujours aussi fouilli mais on constate un lifting très 2.0 dans le dessin des logos et dans le design général ainsi que pour tf1, un menu avec scrolling et des onglets pour LCI. Eurosport, pourtant dans le giron de TF1, n’a pas suivi la tendence et reste pour l’instant de facture classique. Ces sites on cependant encore du chemin à faire pour arriver au niveau de Canal+, seul site télé, selon moi, à s’être résolument orienté vers une interface 2.0. Le résultat est magnifique. Pas d’esbrouffe mais des effets efficaces et utiles. Et surtout, Canal+ évite le travers le plus génant de tous ces sites télés : la profusion des informations. L’écran d’accueil est clair et permet d’accéder à différents modules bien conçus. Et surtout, on ne s’en rend pas compte tout de suite mais il n’y a pas de pub !!! Et c’est tellement agréable de ne pas être agressé par des pubs vidéos qui démarrent toutes seules ou des gifs et des flash agressifs.

Le streaming

C’est une constante dans le contenu des sites télés. Bien qu’étant une technologie relativement récente, le streaming ne peut pas être considéré comme une caution systématique au web 2.0. Je tenais quand même à en parler car la vidéo sur le web prend une place de plus en plus importante notamment grace à des sites 2.0 tels que YouTube ou DailyMotion.

Alors, qui est “out”, qui est “in” ?

A mon avis, Canalplus est “in”, tous les autres sont “out”.
C’est un peu sévère mais on peut se montrer exigeant envers des sociétés dont la spécialité est la mediatisation. Ils ne sont pas pour la plupart, à la hauteur de leur réputation dans leur domaine.

On peut aussi douter de l’opportunité de faire ce test dans un contexte web 2.0. J’ai estimé que la promotion du web 2.0 passe aussi par la critique des sites qui sont à la traine, surtout si ceux ci devrait logiquement être des moteurs en la matière. A ce sujet, je ferai sans doute un de ces quatre, un post dans le même style, sur les portails des fournisseurs d’accès. Ciao.