Geni : Le génie de la généalogie
Derrière ce titre un peu “téléphoné” comme dirait Jean-Mimi, se cache un petit bijou d’ergonomie et de simplicité (et je n’emploie pas “bijou” dans le même but que dans l’article précedent , n’est-ce pas monsieur Gates ).
Je cherchais depuis longtemps un site de généalogie mais parmi la production pléthorique dans ce domaine, je n’avais jamais jusqu’à présent trouvé un site qui me convienne à tel point que j’avais envisagé un temps, d’en réaliser un moi-même. Et bien ça ne sera pas nécessaire tant Geni répond parfaitement à mon cahier des charges.
Petite présentation :
Dès l’accès au site, on peut commencer à remplir son arbre généalogique. J’aime bien le principe qui place la fonction principale avant l’inscription. On est ainsi, directement incité à utiliser l’application. ce n’est qu’au moment où l’on veut sauvegarder son arbre (ou une partie de l’arbre) qu’on donne un mot de passe. Le login est le mail que l’on a déjà saisi dans la racine de son arbre. Simple et efficace.
Quand on se trouve devant la racine de son arbre, Geni vous invite à taper vos nom, prénom et mail. Ensuite, tout est intuitif. Les fonctionnalités sont à la portée d’un enfant de 6 ans. Malgré tout pour les “non-comprenants”, Geni s’est fendu d’une aide en ligne ainsi que d’une aide contextuelle qui montre à quel point les auteurs ont peaufiné leur bébé.
Chaque membre de la famille se retrouve dans des boites, roses pour les filles, bleues pour les garçons. En cliquant sur une boite on fait apparaitre la fiche du membre. On retrouve toutes les caractéristiques et les coordonnées très détaillées de la tata ou du petit frère, photo comprise bien évidemment. Seul oubli (si on veut pinailler) : les généalogistes qui vont rechercher les arrières grands oncles n’ont pas de rubriques pour les informations telles que le numéro d’état civil ou bien de registre de baptème. Sinon le reste des infos est digne d’une enquète des RG (goûts culinaires, livres, sports, études, petit nom, idées politiques, religieuses et j’en passe…).
Pour ajouter un membre, il suffit de cliquer sur les flèches qui entourent la boite du membre associé (flèche du bas pour un descendant, du haut pour un ascendant et de coté pour un conjoint). Le clic sur une flèche crée une nouvelle boite qu’il suffit de compléter.
La navigation dans l’arbre est très bien réalisée. Vous avez votre photo en bas à gauche. Quand vous cliquez dessus, l’arbre se recentre sur votre boite. Des flèches de part et d’autre de la photo vous permettent de faire glisser l’arbre de droite à gauche et de haut en bas. Mais vous pouvez aussi faire bouger votre arbre en approchant le curseur de la souris vers les bords de l’écran. Cerise sur le gateau, Geni dispose d’un slider permettant de zoomer sur l’arbre afin d’avoir une vue d’ensemble ou plus précise. L’animation est parfaite. Flash est vraiment un outil formidable pour qui sait s’en servir.
Quoi dire de plus si ce n’est que l’on peut bien sûr imprimer le résultat et que, web 2.0 oblige, on peut partager son arbre.
Pour les internautes qui souhaitent commencer leur arbre généalogique, ainsi que pour ceux qui veulent voir un exemple de réalisation Flash parfaite, je recommande chaudement ce site. Quant à ceux qui ont déjà un arbre sur un autre site de généalogie, testez Geni, vous changerez sûrement de fournisseur.
Copaing.net : un “copains d’avant” de maintenant.
Si il est incontestable que le site “Copains d’Avant” est le number one des sites pour quarantenaires nostalgiques en mal de repères et de racines et qui cherchent à renouer le contact avec ses ex ou ses potes perdus, catégorie dont je fais partie sans pour autant avoir cédé à la tentation de m’inscrire, il existe une alternative plus fun, plus free et plus hype donc plus web 2.0 que “CdA”, j’ai nommé Copaing.net, le site gratuit de recherche de ses anciens copaings. (ça y est, je crois que j’ai battu mon record de phrase la plus longue )
Alors évidemment, Copaing est pour l’instant assez pauvre en copains (à l’heure où je vous parle, un poil moins de 2000 membres). L’intérêt d’un tel site, c’est d’avoir un maximum d’adhérents. C’est sûr que comparé à CdA, fort de ses 4 millions de membres (2 millions selon les RG…), copaing fait figure de moustique. (CdA qui, soit dit en passant a été phagocité par “L’Internaute”, logique de concentration et de taille critique garantie de pérennité mais peut-on exister autrement, c’est un autre débat….)
Néanmoins selon moi, ce site gagne à être connu et cela pour plusieurs raisons :
- Je suis contre les monopôles.
- Il est très bien fait et très simple à utiliser
- L’esthétique sobre et “classe” est beaucoup plus tendance que celle de CdA
- Il propose des options telles que la géo-localisation sur google maps ou encore plusieurs widgets à installer dans votre blog.
- Il est entièrement gratuit contrairement à CdA qui vous demande de vous abonner moyennant pépettes, dès que vous tentez d’accéder aux coordonnées de vos contacts.
- Il intègre des effets sympathiques (slides, fades) ainsi qu’un diaporama des photos très réussi.
- Il est réalisé et propulsé par une bande de “copaings” (Xuxu, Thanh…) qui bougent dans la sphère web 2.0
Reste à savoir sa capacité à exister et à résister au rouleau compresseur CdA. C’est dans cette optique que je parle de Copaings et que j’incite mes lecteurs à connaitre et à faire connaitre ce site, pour qu’il puisse se faire une place au soleil. Je me suis moi-même inscrit et je vais essayer de me construire une communauté de copaings.
J’en reparlerai pour vous faire part de l’évolution de ma sphère et qui sait, peut-être mettrai-je bientôt un widget de mes copaings sur mon blog