Jours 56/57 - Travaux pratiques
Hier et aujourd’hui, j’ai mis la dernière main au nouveau Politoscope. Ca m’a permis d’utiliser quelques fonctionnalités d’Ajax comme le scrolling ou l’apparition de fenêtres transparentes. Pour cela, j’ai utilisé scriptaculous qui est vraiment facile d’accès pour un débutant.
J’ai en projet ensuite, de permettre aux utilisateurs de pouvoir ordonner les différents flux, un peu comme on le fait avec netvibes. Cela me fera un excellent exercice. Petit à petit je rajouterai des fonctions Ajax, à condition qu’elles soient utiles pour le site. Pas question d’en faire un laboratoire ajax.
Ah oui, j’ajouterai certainement l’étude de Flex à Ajax et Flash. Je l’avais testé il y a quelques semaines et ce toolkit m’avait paru très intéressant.
A demain.
Jour 55 - Les bonnes résolutions
Plus de 50 jours étant passés depuis l’ouverture de ce blog, on peut tirer un premier bilan.
Tout d’abord, cette première phase m’a permis de poser les bases de mon activité et aussi, d’acquérir quelques principes théoriques qui me seront utiles pour le futur. Le domaine des nouvelles pratiques du web étant assez flou, j’ai pu en dessiner les contours ce qui me permet d’avoir une vision assez claire bien que non-figée de la matière.
A partir de cet acquis, je peut rentrer dans une phase plus pratique et technique. C’est ainsi que je vais m’atteler à l’étude des moyens de développement des applications web 2.0 et en particulier Ajax et Flash. J’ai déjà pu exercer un peu quelques fonctionnalités de la programmation Ajax grâce aux outils de scriptaculous. Je suis notamment en train de refaire l’interface de mon site “Le Politoscope” en transformant ce blog en mashup. Cela me permettra de faire une pierre deux coups : m’exercer au développement d’interfaces Ajax et diminuer mes interventions sur ce site puisque le principe de l’agrégateur est moins contraignant en mise à jour qu’un blog. Je pourrai ainsi passer plus de temps à mon apprentissage. Quant-à Flash, je suis novice mais je tiens absolument à être capable de développer une application dans ce langage. Un gros chantier en perspective donc.
Ce n’est qu’après cette phase technique que je commencerai à préparer mon activité de consultant de manière plus concrète.
Voilà donc, en cette nouvelle année, mes résolutions pour 2007.
Jours 52/53/54 - Relache
Rendez vous l’année prochaine, le 2 janvier.
Bonne année !
Jour 51 - Google comme prétexte d’une méthodologie
Tout d’abord je tiens à préciser que mon propos n’est pas de faire une expertise de Google, je n’en suis pas un spécialiste. Ce billet est juste là pour marquer mon cheminement d’une pierre blanche (un milestone comme on dit chez basecamp) afin plus tard, d’avoir quelques repères.
Qu’est-ce que je sais sur Google. Pas grand chose : je suis un utilisateur lambda de quelques fonctions comme adsense ou analytics. J’utilise son moteur de recherche comme tout un chacun.
Concernant ses méthodes de référencement, je dois dire que tout cela est pour moi, très abscons. Des sites tels que webrankinfo sont très bien documentés. Je ne vais donc pas chercher à réinventer la roue. L’important pour moi, n’est pas d’acquérir une expertise sur google mais de savoir où je peux trouver l’information dont j’ai besoin.
La phrase précédente parait anodine mais en fait, elle illustre pour moi le principe méthodologique que j’adopterai pour ma future activité.
L’activité à laquelle je me consacrerai est une activité non pas de spécialiste mais de généraliste. Elle implique de connaitre tous les sujets du domaine mais surtout de savoir où trouver l’information.
Cela demande un esprit de synthèse, un sérieux sens de l’organisation et un bon moral car on travaille sur une matière que l’on ne possède pas à fond.
On peut comparer la méthode à celle d’un médecin généraliste ou de l’avocat qui font appel à leur esprit de synthèse (par exemple le diagnostic pour un médecin) et qui s’appuient constamment sur leurs ouvrages de référence (par exemple le code civil pour un avocat).
Voilà en quelque sorte, la manière dont je vois les choses pour mon activité future.
Tout cela n’a pas grand chose à voir avec Google mais je n’avais pas la prétention de faire un cours magistral. Je laisse ça aux spécialistes du genre…
A demain.
Jour 50 - Créer l’événement
Créer l’évenement est un bon moyen pour faire parler de soi.
Quelques exemples in et off web :
- Le web 3 de Lemeur
- Les blogs du coeur de Dupin
- La vidéo de Ségolène Royal sur les profs (gros coup de pub indirect pour Dailymotion)
- Tous les show case qui pullulent autour du lancement d’un site.
- …
Tout dépend de la visibilité que l’on veut avoir, l’événementiel s’accorde aussi avec le local. Un fabricant de stores en alu qui veut faire connaitre son site dans son département peut organiser un mini-événement à l’échelle locale par exemple, en plaçant au dessus de son entreprise, un énorme ballon visible de très loin, sur lequel est imprimé l’adresse de son site ou encore (plus risqué), une série de tags au pochoir sur les murs de sa ville ou, plus festif, une soirée organisée pour inaugurer le site internet dans un cyber café.
Cela ne dispense sans doute pas de se pencher sur des moyens plus techniques de faire de l’audience, mais amateur peut donc amener des visiteurs sur son site sans avoir à faire appel à un professionnel du référencement.
Un dernier mot pour insister sur le fait que le plus important, et ça c’est incontournable, c’est d’avoir un contenu intéressant.
Demain, je parlerai de mes rapports avec un acteur incontournable du référencement : Google.
Jour 49 - Sainte audience, priez pour nous
Il y a deux choses difficiles à faire sur le net. Passer inaperçu et exploser l’audience.
Pour la première chose, j’en sais quelque chose (ça fait beaucoup de choses tout ça). Quand j’ai publié un pilote de mon blog ervesphere sur le net pour voir ce que cela donnait, le jour même, j’avais un billet sur accessOweb qui me souhaitait la bienvenue dans la blogosphère. Je me suis fait l’effet d’un éléphant cherchant à se déplacer sans bruit dans un magasin de pocelaine. Quant-à exploser l’audience, trois mois après l’ouverture du blog, je suis loin du compte. Pourquoi une telle lenteur dans la progression de mon audience ?
Il n’y a pas un seule mais une multitudes raison à cela. Celles qui me viennent à l’esprit sont les suivantes :
- Je n’ai pas pris la peine de référencer mon blog dans beaucoup d’annuaires (1 ou 2)
- Je n’ai sûrement pas rédigé correctement mes meta-tags
- Je ne participe que très peu aux commentaires des autres blogs (par manque de temps)
- Je ne me suis jamais correctement penché sur mes profils dans ziki ou myweblog, je n’y racole pas.
- Je n’ai jamais acheté d’adwords
- Je ne connais pas les astuces pour augmenter mon page rank
- Je n’ai que très peu de relations sur le net (ça vient, petit à petit)
- Et surtout, celle qui me fait le plus mal : Je n’ai pas encore trouvé de formule assez originale pour sortir du lot.
Il y a certainement beaucoup d’autres raisons dont je ne soupçonne même pas l’existence et c’est sans doute celles-là les plus importantes.
Comme je le disais dans mon post précédent, tout ceci ne m’intéresse que très peu bien que je suis conscient que bloguer dans le désert ne sert pas à grand chose.
Il n’y a qu’une (noble) manière pour moi, de créer de l’audience : proposer un contenu suffisamment intéressant pour que le bouche-à-oreilles fasse son effet. C’est le seul buzz qui m’intéresse. J’ai l’air comme ça, de me draper dans ma fierté mais c’est vraiment ce que je pense.
Une autre manière intéressante d’avoir de l’audience qui ne doit rien à des tours de passe passe techniques, c’est la création d’événements. J’en parlerai demain.
Jour 48 - Vers l’infini et au-delà…
Aujourd’hui, je vais essayer de parler d’un domaine que je maîtrise très mal et qui ne m’intéresse que très peu : Le marketing web.
Pourquoi en parler alors ? Et bien parce que le sujet est incontournable pour qui veut appréhender les nouvelles pratiques du web dans son ensemble. Un consultant en NPW doit être à même de conseiller son client ne serait-ce qu’au sujet de son référencement.
Buzz, marketing viral, mémétique,veille sociale, page rank… ce domaine est truffé de concepts bien spécifiques qui en font une spécialité à part entière. N’ayant pas le moins du monde l’intention de me spécialiser dans cette discipline, il me faut savoir deux choses :
- Les concepts et les définitions
- Le contact de quelques spécialistes vers lesquels je pourrais diriger mes clients.
Donc demain et pendant quelques jours, je m’emploierai à définir tout d’abord, le concept général de ce domaine, puis les définitions qui s’y rattachent.
Quant-aux contacts, le temps n’est pas encore venu de remplir mon carnet d’adresses…
A demain.
Jour 46 - Merry Xmas
Aujourd’hui, j’avais l’intention de parler “buzz” mais bon, c’est Noël et j’avais mieux à faire. Demain aussi sans doute. Donc on verra après demain, si j’ai réussi à monter le train électrique du petit dernier et si je ne suis pas obligé d’aller changer les bottines de ma wife parce que le 37 c’est juste et qu’il aurait fallu un 37 1/2.
Joyeux Noël et bon réveillon à ceux qui se sont perdu malencontreusement sur mon blog et qui eux aussi ont certainement autre chose de mieux à faire.
Jour 45 - Digressions sur l’intelligence.
Pendant ces fêtes, je vais faire un break concernant mon projet. Comme je m’y étais engagé il y a 45 jours (déjà…), je vais néanmoins continuer à alimenter mon blog, ne serait-ce que pour ne pas perdre la main.
Quand j’étais plus jeune, il y a un film qui m’a marqué particulièrement, c’est “2001, l’odysée de l’espace” de Stanley Kubrick. Il mettait en scène un ordinateur “intelligent” qui avait décidé de s’émanciper. C’est ce que l’on peut appeler un film de science-fiction mais je préfère le terme d’anticipation. Car c’est exactement ça. Une tentative d’anticiper le futur, en fonction des connaissances du moment. Sauf que sur beaucoup de points, les anticipateurs du millieu du siècle dernier ont vu un peu trop grand ou trop loin. Les progrès de l’intelligence artificielle sont loin du niveau de Karl (l’ordinateur de 2001).
En revanche, les visionnaires de l’époque n’avaient pas prévu le boom de l’intelligence collective. Et c’est bien cette évolution qui aujourd’hui fait l’actualité.
L’ordinateur reste, et c’est peut-être pas plus mal, un outil au service de l’intelligence humaine. Il a désormais, grâce à internet, un rôle décisif dans l’évolution du genre humain. Je suis convaincu que dans les années à venir, l’intelligence collective, c’est à dire la mise en commun des savoirs, des savoir-faire et des ressources non-matérielles, aura une place déteminante. On le voit déjà avec des initiatives comme wikipedia ou des phénomènes comme la démocratie participative ou encore la démocratisation de l’information.
Demain, l’intelligence collective sera au service de l’ingenierie, de la médecine, du progrès social etc.. Que dis-je demain, ça a déjà commencé.
Demain, des nouveaux métiers tels que “coordonnateur de l’intelligence collective” (C.I.C.?) ou “agrégateur de ressources humaines” (A.R.H. !) verront le jour.
C’est très exitant de se dire que l’on est les témoins et même les acteurs de cette évolution.
C’est dans dans ce sens que, à mon minuscule niveau, j’entends orienter mon activité. Car qu’est-ce que l’activité de “Consultant en Nouvelles Pratiques du Web”, sinon l’embryon des activités futures.
Vivement demain. .