Eric Vernis



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Une corde de plus à mon arc ?

J’ai lu dernièrement dans le techno-blogue à Steph, un article très intéressant sur la fonction d’”Analyste Web” inspiré d’un autre post qui décortique la journée type d’un analyste web.

C’est le genre de job que qui fait partie des nouvelles activités qui tournent autour du web et que j’avais évoqué ici.

analyste web

Je me posais la question de savoir dans quelle mesure, une activité d’analyste web peut s’insérer dans une activité de conseil. Est-il possible de proposer ce genre de service, dans le cadre de missions ponctuelles auprès d’entreprises n’ayant pas assez de moyens pour se payer un analyste web à plein temps.

J’y vois deux problèmes. Le premier est que l’analyse demande une connaissance approfondie du domaine d’activité du client. Le second est que l’analyse doit être accompagnée d’un suivi sur le long terme, ce qui suppose un partenariat durable avec le client sans quoi, le rapport d’analyse serait inefficace.

Cette activité est-elle pour autant réservée aux grands comptes ? Certes non. Simplement, proposer un tel service dans le cadre d’une activité indépendante demande déjà une bonne connaissance du domaine de l’analyse web (on ne s’improvise pas analyste web), des outils performants et une recherche de rentabilité très pointue.

La question est à creuser. J’y reviendrai.

FreeIQ : Le marché du savoir.

Les américains ont le raccourci facile.

En effet. Que les personnes “non-comprenantes” ne se précipitent pas sur ce site. FreeIQ ne propose pas gratuitement des points de quotient intellectuel.
FreeIQ est en fait un site permettant aux personnes ayant un savoir ou un savoir-faire particulier, de proposer gratuitement un aperçu de leur talent sous formes de cours, diaporamas, vidéo, screencast, podcast etc… et bien sûr, aux personnes à la recherche de compétences particulières, de profiter gratuitement des formations exposées.

freeIQ

Mais, allez-vous me dire, quel est l’intérêt pour un expert, d’offrir son savoir en pâture à des internautes toujours avides d’infos “gratos”.
Et bien l’intérêt est de se faire connaitre. Exemple : Je suis un expert en développement de sites Flash (ouh le menteur !) et je cherche à attirer l’attention de particuliers ou d’entreprises à la recherche de mon expertise. Je crée donc un screencast concernant l’élaboration d’une bannière de publicité animée. Après avoir associé les tags flash, animation, bannière et publicité, me voilà dûment répertorié dans la base de FreeIQ. Je dispose ainsi d’un hameçon me permettant d’attirer les utilisateurs intéressés par Flash. Après avoir été subjugués par mon screencast, ils me demandent d’autres leçons que je m’empresse de leur faire payer un prix exorbitant. CQFD.

Les americains ont effectivement le sens du raccourci. Cela leur permet d’avoir une longueur d’avance, en particulier sur le plan de l’intelligence collective ou de l’OSS. (Organisation Sociale du Savoir. J’adore inventer des sigles, rien à voir donc avec OSS117 ;-) )

La tentation du miroir

Dans la lignée des “5 things about me”, je suis tombé, comme beaucoup d’entre vous, sur des blogs ou des forums qui vous proposent de mettre en ligne votre bureau (pas l’écran, la pièce). Il y a aussi des concours du bureau le plus…mieux.
Et comme certains d’entre vous je suppose, j’ai été tenté par la proposition.

J’ai donc pris pris mon appareil photo numérique (un vieux canon ixus qui date de l’an 2000). J’ai fait un peu de rangement dans la pièce et me voilà en train de trouver le meilleur angle pour photographier mon bureau. Et pendant que je me concentrais sur l’objectif, ma conscience, cette espèce de rabat-joie, ma fait remarquer toute l’incongruité de ma posture.
“Enfin Eric, regarde-toi. tu es en train de photographier un écran, un clavier, un pot à crayons et une pile de documents ! Perçois-tu le ridicule de la situation ?”
Du coup, j’ai posé mon appareil et je me suis mis à écrire cet article.

Quelle est la leçon de ceci ?
Et bien, en me décrivant de manière la plus lucide et objective possible, je dirais que je suis atteint d’une forme de bloguitte aigüe. La bloguitte aigüe se caractérise par une propension à se regarder le nombril et une recherche désespérée de reconnaissance. Le plaisir de voir dans un blog très fréquenté, son bureau, sa pomme, sa bagnole ou pourquoi pas, son frigo est limite pathologique (borderline comme disent les anglo-saxons). Et c’est pour cela que des sites comme Ziki ou MyBlogLog, ou encore les Twitter et consorts connaissent un tel succès. Et je ne parle même pas des Youtube ou MySpace qui rognent toujours plus sur la sphère privée.

bureau

Le web est comme un miroir déformant. Il nous renvoie une image parfois flatteuse mais pas toujours conforme à la réalité. Evidemment, je ne pars pas en croisade contre les sites qui permettent de se raconter (ou de se “la” raconter comme dirait Muriel) mais je trouve que de temps en temps, il est bon de prendre un peu de recul et de pointer du doigt nos petites perversions.

Kudos : Motiver ses équipes façon McDo

kudos

Sous son aspect BD, Kudos (kudosnow.com) cache un redoutable outil de (re)motivation des troupes. Ethymologiquement, “kudos” vient du grec et signifie “renommée”.

Quel est donc le principe de Kudos ?
Kudos vous permet de remercier (pas de licencier, on est bien d’accord ;-) ) votre personnel (ou pourquoi pas, votre famille nombreuse) en leur octroyant des “kudos”. Plus on a de kudos, plus on est un brillant et dévoué salarié.

kudos.jpg

Donc, quand vous êtes satisfait d’un de vos subalternes, vous lui envoyez un certain nombre de kudos accompagnés d’un gentil message
On peut ainsi, faire des classements entre les employés, organiser des challenges, etc…

Beurk. Moi, plutôt que d’appeler ça des “kudos”, je les aurais appelé des “nonos”. Au moins, on comprend mieux le but du jeu.
Mon avis est que ce genre de management est une insulte à l’intelligence des employés. Mais le pire, c’est que ça doit marcher, du moins avec la mentalité américaine. En france, je ne suis pas certain que Kudos trouve le succès.

Il me semblait intéressant de parler de ce service car je le trouve original même si je n’adhère pas à sa philosophie. Il illustre assez bien l’intérêt que peut apporter le web 2.0 dans le monde austère du travail en y proposant des services qui n’existent pas off-line. On devrait ainsi notamment assister à plus ou moins long terme, à de nouvelles méthodes de management des ressources humaines.

exemple

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