Le lancement d’une activité de conseil en stratégie web nécessite, une fois les compétences acquises, un véritable plan de communication pour se faire connaitre en attendant d’être reconnu. Autrement dit, avant de pouvoir vendre ses prestations, comment se vendre soi-même. C’est pour moi, je le reconnais, une question particulièrement épineuse car, n’ayant pas l’âme d’un commercial ou d’un communicant, cette étape me semble insurmontable. Et pourtant, il faudra bien en passer par là. Et je ne parle pas seulement de campagne marketing sur internet mais bien d’aller sur le terrain démarcher les entreprises ou les institutions administratives et leur vanter les bienfaits d’une bonne stratégie web. Et les questions sont multiples :

• quelle méthode
• quels supports
• quel budget
• quel investissement temps
• quels partenaires…

Je n’ai pas le caractère à me lancer bille en tête et voir venir. J’ai besoin de planifier tout ça, ne serait-ce que, le moment venu, intégrer ces données dans mon plan de financement.

Les conseils et les expériences à ce sujet sont les bienvenus.

A +

Je voulais en réserver la primeur pour ce blog car tout est parti de là. C’est en effet bien le fruit des réflexions que je laisse sur “projetw2″ qui m’a ammené à mettre en oeuvre mon “bébé”.

Alors voilà, il est né hier, pèse environ 50 Mo et se nomme top10is.com.

Après une gestation de 4 mois et une phase alpha de 15 jours (plus court, tu meurs), la version beta de mon site est en ligne depuis…hier. C’est tout frais. Autant dire qu’il n’y a pas encore d’utilisateurs. Alors pourquoi avoir lancé le site si vite, si tôt. Et bien pour deux raisons :

• J’aime vivre dangereusement
• Il faut que je passe à autre chose.

Alors, comme pour les “bébés nageurs” je le lance dans le grand bain avant même qu’il ne sache nager. Je resterai néanmoins à ses cotés le temps qu’il faudra pour qu’il vive sa vie de site web 2.0 tout seul, comme un grand.

Bon. Alors de quoi ça cause.

top10is.com est, comme son nom l’évoque, un logiciel en ligne permettant de gérer et d’animer un club de tennis. De tels sites existent déjà. Personnellement, j’en connais trois en france. L’atout de top10is.com est qu’il se positionne résolument sur le créneau 2.0 et que de ce fait, il part avec une bonne avance sur les concurrents. En l’occurrence, il est social, collaboratif, convivial, intuitif et en plus il est gratuit, du moins pendant sa phase beta. Et j’ai l’intention qu’il le reste en développant un partenariat avec la féfération, les ligues ou tout autre sponsor qui voudra bien m’appuyer.

Je vais donc dans les prochains jours, troquer ma casquette de technicien pour celle de commercial. Un autre domaine qui va servir ma cause bien que je n’ai pas naturellement de propension à ce genre d’exercice.

Voilà pour aujourd’hui. J’aurai sans aucun doute l’occasion de reparler de mon bébé et de vous faire part de son évolution.

Pour sortir un peu la tête du guidon, je vais m’offrir une petite récréation et parler sémantique. Je ne m’étais jamais penché sur la différence entre les mots “consultant”, “conseil” ou encore “conseiller” . J’ai toujours employé l’un ou l’autre pour exprimer la même idée. Mais en fait, il existe une certaine nuance entre les termes. Jetons un oeil dans le dico :

Consultant : Personne qui donne des consultations, des avis circonstanciés. (consultant en gestion)

Conseil : personne qui, à titre professionnel, guide, conseille autrui dans la conduite de ses affaires, notamment en matière juridique.

Conseiller : Personne dont la fonction est d’orienter, de donner des conseils dans des domaines spécifiques.

…Et je ne parle pas des conseilleurs (qui ne sont pas les payeurs).

Laquelle de ces définitions correspond le mieux ma future activité ?
Il me semble que la définition de “consultant” est un peu restrictive. En effet, il manque une dimension stratégique. On “consulte” quelqu’un pour des problèmes dont on a déjà déterminé les solutions mais qui nécessite un avis sur les choix à faire.
Le conseil intervient lui, de manière plus globale, aussi bien pour identifier les problèmes que pour y apporter des solutions.
Quant au conseiller, il se différentie du conseil de par sa position de dépendance vis-à-vis de ceux qu’il conseille. Le conseil travaille pour son compte, le conseiller est un employé. Par exemple : un conseiller d’orientation ou un conseiller d’éducation ou encore, un conseiller fiscal.

Je pense donc que le terme qui est le mieux adapté à mes objectif est celui de “Conseil”.
et plus précisément “Conseil en stratégies Web”. Ca en jette non ?

Bon voilà, c’était pour meubler un peu en attendant la finalisation de mon application, ce qui ne saurait tarder. Ayant prévu une sortie de la version bêta avant fin mars, je suis toujours dans les temps, d’autant que je n’ai pas prévu de m’infliger des pénalités de retard…

Apres ces quelques jours de réflexion sur la stratégie de mise en ligne et de tarification, je me suis arrêté sur le processus suivant :

• Mise en ligne d’une version bêta gratuite complète “financée” par Google Adsense.
• Mise en ligne de la version opérationnelle avec quatre options d’utilisation, dont trois payantes.

Je n’étais pas favorable au départ, à une version bêta mais j’y vois désormais plusieurs avantages.

1. Cette phase va me permettre de déterminer de manière plus précise les ressources dont j’aurai besoin pour faire tourner le site de manière convenable.
2. C’est sans doute le meilleur moyen d’affiner et de corriger les bugs que je n’ai pas réussi à détecter en phase de validation. Je prévois quand même avant, une version alpha tres tres privée pour régler notamment les problèmes d’utilisabilité.
3. Le mode bêta est un excellent moyen pour fidéliser les utilisateurs et pour les amener ensuite à choisir une option payante.
4. Les implications juridiques sont amoindries par rapport à un service payant.
5. Celà me permettra de préparer tranquillement les versions payantes avec toutes les conséquences aussi bien techniques, juridiques que financières.

Voilà. Après une phase alpha que je souhaite assez courte, je compte mettre en ligne la version bêta vers la fin du mois de mars.

A la prochaine.

P.S. : Je n’ai pas l’habitude d’expliquer les illustrations de mes posts, alors c’est pas aujourd’hui que je vais commercer

That is the question.

Au moment où je commence à entre-apercevoir le bout du tunnel, la question qui me tarabuste est : Dois-je proposer un site gratuit ou bien faire payer le service ?

Avant de pouvoir y répondre, il y a plusieurs paramêtres à déterminer comme :

• le coût de mise en service et de maintenance
• l’impact et la diffusion souhaitée
• l’objectif poursuivi
• etc…

Evidemment, j’ai élaboré ce site avant tout pour avoir une expérience concrête du développement d’un site web 2.0.
Mais il doit aussi me permettre d’obtenir une référence sur laquelle je peux m’appuyer pour développer l’activité de consultant. Le site doit donc être opérationnel, c’est à dire répondre aux besoins des utilisateurs.
Il doit également sinon me rapporter des bénéfices, du moins ne pas me coûter d’argent.
La question du jour est donc : Faut-il faire payer les services proposés par mon site ou bien les offrir ?

La question du modèle économique mérite une réflexion approfondie dont je livrerai les conclusions dans quelques jours.

A+

Voilà, ça fait 100 jours que j’ai commencé ce blog. Pendant ces semaines, j’ai le sentiment d’avoir bien avancé dans ma démarche. Cependant, le moment où je me sentirai pret à me lancer dans l’aventure me parait encore loin.

J’ai aussi pas mal dévié en chemin. La réalisation de mon application en ligne m’a quelque peut détourné de mon objectif. Mais je sens que cette étape n’est pas inutile, bien au contraire. Une fois la réalisation de mon site terminée, je reprendrai mon bâton de pellerin pour continuer mon chemin.

Justement, où en suis-je avec mon application ?
En cette fin de semaine j’évalue l’avancée des travaux à 90%. Tout du moins au niveau des modules à développer. Si je compte en temps, je tombe environ à 70%. Le développement d’une application, c’est comme la construction d’une maison. Le gros oeuvre, ça va assez vite. En revanche, les finitions, ça n’en finit pas (c’est le cas de le dire).
Je pourrais à ce stade, proposer une version en alpha-test. C’est bien ce que je compte faire dans quelques jours (15 tout au plus), après avoir déposé un copyright et retenu le nom de domaine.
Parallèlement, il y a les tâches annexes mais néanmoins indispensables avant de penser à mettre mon site en ligne, et notamment :
- la rédaction des conditions d’utilisation qui sont assez spécifiques
- la cration d’une aide en ligne et une démo qui soit suffisamment accrocheuse.
- l’évaluation du volume des données et du trafic théorique généré
- la déclaration à la CNIL

Ensuite, je dois réfléchir au marketing, au positionnement tarifaire, au budget de mise en ligne et j’en oublie sûrement.
Enfin, on est encore loin de l’inauguration mais ça avance…

Le module principal de mon site utilise de manière importante le principe du “drag and drop”. Bien entendu, cela pourrait fonctionner de manière plus classique avec des liens pointant sur sur des actions. Mais je pense que la technique du D&D apporte une réelle plus value en matière d’ergonomie.
J’ai donc tenté d’apprivoiser les fonctionnalités de scriptaculous qui gèrent les actions du glisser/déposer. La mise en oeuvre est relativement simple bien que parfois, le comportement des objets soumis au D&D n’est pas celui attendu. Néanmoins, après quelques mises au point, on arrive à un résultat tout à fait satisfaisant. Je ne suis cependant pas parvenu (et je pense que c’est normal compte tenu des capacités de javascript) à faire glisser des objets d’un calque utilisant le scrolling à un autre calque.
J’ai donc dû me creuser les méninges et “inventer” une ergonomie différente évitant l’utilisation des calques à scrolling. Ce système que j’ai appelé le “tube aspirant” s’inspire des “pneus”, moyen de communication utilisé par les entreprises dans la première moitié du siècle dernier, sorte d’intranet préhistorique.
Bon, ce sera plus clair quand mon site sera en ligne…
Je suis assez content des premiers résultats. Le but recherché est avant tout la simplicité d’utilisation car le site ne s’adresse pas aux “pros” du web. J’essaierai de développer dans un prochain post, ce que j’entends par “simplicité d’utilisation”.
A la prochaine.

Je le reconnais, depuis mon retour de vacances, mon assiduité à bloguer s’est quelque peu émoussée. La faute à mon site qui me prend tout mon temps.

Je fonctionne un peu comme un processeur dont toutes les ressources et le temps CPU est accaparé par une seule tâche. Du coup, ça rame pour les autres applications.

Malheureusement je ne dispose pas d’un double-”core”, mes capacités intellectuelles ne sont pas de toute première jeunesse et un overclocking serait fatal à mon intégrité psychique.

J’ai quand-même des atouts non négligeables et notamment une capacité de travail importante et une détermination à toute épreuve. Pour dire, il est 6h20 du matin et je m’apprête à une longue journée de codage sur un vieu moniteur de 15′ que j’avais gardé au cas où, mon écran m’ayant lâchement laché.

La prochaine fois, je disserterai sur la technique de drague que je suis en train d’apprendre.

Et oui, il y a de la vie ailleurs. J’en ai fait l’expérience pendant dix jours. Ca m’a régénéré de sortir mon nez du projet et de penser à autre chose. J’avais quand même amené mon portable pour pouvoir travailler un peu. Et en fait, j’ai pas mal avancé. Comme si l’air de la montagne clarifiait l’esprit.

Je reviens donc, avec les bases d’une première version de mon site. Il ne me manque plus qu’à commencer le développement. Php, mysql et xajax et scriptaculous seront les outils qui me serviront à préparer la version alpha. Je commence demain…

A demain donc.

Je vais abandonner mon blog pendant une semaine. Je pars prendre le bon air de la montagne. Là bas, pas de PC, pas d’ADSL ni même l’ombre d’une prise téléphonique. Je suis sûr que quelques jours loin de mon clavier et de mon écran ne pourront pas me faire de mal, bien au contraire. Je vais m’aérer la tête qui commençait à sentir le renfermé.
Dans une semaine, je vais revenir gonflé à bloc. Alors, très bientôt pour la suite des aventures…