Une corde de plus à mon arc ?
J’ai lu dernièrement dans le techno-blogue à Steph, un article très intéressant sur la fonction d’”Analyste Web” inspiré d’un autre post qui décortique la journée type d’un analyste web.
C’est le genre de job que qui fait partie des nouvelles activités qui tournent autour du web et que j’avais évoqué ici.
Je me posais la question de savoir dans quelle mesure, une activité d’analyste web peut s’insérer dans une activité de conseil. Est-il possible de proposer ce genre de service, dans le cadre de missions ponctuelles auprès d’entreprises n’ayant pas assez de moyens pour se payer un analyste web à plein temps.
J’y vois deux problèmes. Le premier est que l’analyse demande une connaissance approfondie du domaine d’activité du client. Le second est que l’analyse doit être accompagnée d’un suivi sur le long terme, ce qui suppose un partenariat durable avec le client sans quoi, le rapport d’analyse serait inefficace.
Cette activité est-elle pour autant réservée aux grands comptes ? Certes non. Simplement, proposer un tel service dans le cadre d’une activité indépendante demande déjà une bonne connaissance du domaine de l’analyse web (on ne s’improvise pas analyste web), des outils performants et une recherche de rentabilité très pointue.
La question est à creuser. J’y reviendrai.
FreeIQ : Le marché du savoir.
Les américains ont le raccourci facile.
En effet. Que les personnes “non-comprenantes” ne se précipitent pas sur ce site. FreeIQ ne propose pas gratuitement des points de quotient intellectuel.
FreeIQ est en fait un site permettant aux personnes ayant un savoir ou un savoir-faire particulier, de proposer gratuitement un aperçu de leur talent sous formes de cours, diaporamas, vidéo, screencast, podcast etc… et bien sûr, aux personnes à la recherche de compétences particulières, de profiter gratuitement des formations exposées.
Mais, allez-vous me dire, quel est l’intérêt pour un expert, d’offrir son savoir en pâture à des internautes toujours avides d’infos “gratos”.
Et bien l’intérêt est de se faire connaitre. Exemple : Je suis un expert en développement de sites Flash (ouh le menteur !) et je cherche à attirer l’attention de particuliers ou d’entreprises à la recherche de mon expertise. Je crée donc un screencast concernant l’élaboration d’une bannière de publicité animée. Après avoir associé les tags flash, animation, bannière et publicité, me voilà dûment répertorié dans la base de FreeIQ. Je dispose ainsi d’un hameçon me permettant d’attirer les utilisateurs intéressés par Flash. Après avoir été subjugués par mon screencast, ils me demandent d’autres leçons que je m’empresse de leur faire payer un prix exorbitant. CQFD.
Les americains ont effectivement le sens du raccourci. Cela leur permet d’avoir une longueur d’avance, en particulier sur le plan de l’intelligence collective ou de l’OSS. (Organisation Sociale du Savoir. J’adore inventer des sigles, rien à voir donc avec OSS117 )
La tentation du miroir
Dans la lignée des “5 things about me”, je suis tombé, comme beaucoup d’entre vous, sur des blogs ou des forums qui vous proposent de mettre en ligne votre bureau (pas l’écran, la pièce). Il y a aussi des concours du bureau le plus…mieux.
Et comme certains d’entre vous je suppose, j’ai été tenté par la proposition.
J’ai donc pris pris mon appareil photo numérique (un vieux canon ixus qui date de l’an 2000). J’ai fait un peu de rangement dans la pièce et me voilà en train de trouver le meilleur angle pour photographier mon bureau. Et pendant que je me concentrais sur l’objectif, ma conscience, cette espèce de rabat-joie, ma fait remarquer toute l’incongruité de ma posture.
“Enfin Eric, regarde-toi. tu es en train de photographier un écran, un clavier, un pot à crayons et une pile de documents ! Perçois-tu le ridicule de la situation ?”
Du coup, j’ai posé mon appareil et je me suis mis à écrire cet article.
Quelle est la leçon de ceci ?
Et bien, en me décrivant de manière la plus lucide et objective possible, je dirais que je suis atteint d’une forme de bloguitte aigüe. La bloguitte aigüe se caractérise par une propension à se regarder le nombril et une recherche désespérée de reconnaissance. Le plaisir de voir dans un blog très fréquenté, son bureau, sa pomme, sa bagnole ou pourquoi pas, son frigo est limite pathologique (borderline comme disent les anglo-saxons). Et c’est pour cela que des sites comme Ziki ou MyBlogLog, ou encore les Twitter et consorts connaissent un tel succès. Et je ne parle même pas des Youtube ou MySpace qui rognent toujours plus sur la sphère privée.
Le web est comme un miroir déformant. Il nous renvoie une image parfois flatteuse mais pas toujours conforme à la réalité. Evidemment, je ne pars pas en croisade contre les sites qui permettent de se raconter (ou de se “la” raconter comme dirait Muriel) mais je trouve que de temps en temps, il est bon de prendre un peu de recul et de pointer du doigt nos petites perversions.
Kudos : Motiver ses équipes façon McDo
Sous son aspect BD, Kudos (kudosnow.com) cache un redoutable outil de (re)motivation des troupes. Ethymologiquement, “kudos” vient du grec et signifie “renommée”.
Quel est donc le principe de Kudos ?
Kudos vous permet de remercier (pas de licencier, on est bien d’accord ) votre personnel (ou pourquoi pas, votre famille nombreuse) en leur octroyant des “kudos”. Plus on a de kudos, plus on est un brillant et dévoué salarié.
Donc, quand vous êtes satisfait d’un de vos subalternes, vous lui envoyez un certain nombre de kudos accompagnés d’un gentil message
On peut ainsi, faire des classements entre les employés, organiser des challenges, etc…
Beurk. Moi, plutôt que d’appeler ça des “kudos”, je les aurais appelé des “nonos”. Au moins, on comprend mieux le but du jeu.
Mon avis est que ce genre de management est une insulte à l’intelligence des employés. Mais le pire, c’est que ça doit marcher, du moins avec la mentalité américaine. En france, je ne suis pas certain que Kudos trouve le succès.
Il me semblait intéressant de parler de ce service car je le trouve original même si je n’adhère pas à sa philosophie. Il illustre assez bien l’intérêt que peut apporter le web 2.0 dans le monde austère du travail en y proposant des services qui n’existent pas off-line. On devrait ainsi notamment assister à plus ou moins long terme, à de nouvelles méthodes de management des ressources humaines.
Fusion réalisée
Voilà, c’est fait. Cela faisait plusieurs semaines que je souhaitais fusionner “ervesphere, le blog” avec “projet W2″. J’ai donc récupéré les articles d’ervesphere dans projetW2. J’en ai profité pour relooker le site et pour changer le sous-titre qui illustre ainsi parfaitement l’objet de ce nouveau blog. Je voulais également une mise en page plus simple et plus claire. J’espère que le résultat est satisfaisant.
Les thèmes relatifs à mon projet de création d’une activité dans le web seront toujours regroupés dans la catégorie “projet W2″. Je continuerai à parler des sites web 2.0 que j’aime bien et des nouvelles pratiques de web.
La fusion de ces deux blogs va me permettre d’ouvrir dans les prochains jours, une autre blog sur un sujet qui n’a rien à voir avec le web 2.0.
A très bientôt donc.
Alors, gauche ou droite ?
Voilà un titre bien dans l’air du temps. C’est en fait le nom d’un site de sondages où il faut choisir entre deux propositions.
Left-or-right.com est d’une simplicité biblique et ne sert strictement à rien. Sauf qu’on est vite entrainé à consulter ces sondages basiques et souvent loufoques.
Alors, “Français ou anglais ?”, “AMD ou Intel ?”, “Chips ou pop corns ?”, “Wimbledon ou Roland Garros ?”. C’est sans fin, et on se laisse prendre au jeu du vote, ne serait-ce que pour voir laquelle des deux propositions remporte les suffrages et si soit-même, on se situe dans la majorité ou dans l’opposition la minorité.
Vous pouvez aussi proposer des sondages. C’est même recommandé puisque c’est comme ça que la base s’agrandit. Left-or-right.com publie 1 sondage par jour apparemment, ce qui permet de voir que ce site a vu le jour le 1er janvier 07. Leur premier sondage est “left or right ?” et savez-vous le résultat : 50/50. Les concepteurs du sites doivent être des “bayrouistes”…
Enfin, left-or-right.com met à disposition un widget (comme ci-dessous) à insérer dans un blog, histoire de charger un peu plus la sidebar.
Un bon divertissement sans prétention.
Alors, gauche ou droite ?…
Dernière info : Left or right existe maintenant en Français dans le texte. On peut y soumettre des sondages plus frenchies.
Le 29/05/07 : Tiens, aujourd’hui, ils ont passé un sondage que j’avais suggéré : PPD ou PPDA. Réactive l’équipe de “Gauche ou Droite”….
Jours 162-168 : ervesphere, ça va bouger
Je me pose de manière récurrente, la question de savoir s’il est bien raisonnable de garder deux blogs aussi proches que “projetw2″ et “ervesphere, le blog”. Plus ça va et moins j’ai le temps d’animer ces deux blogs. C’est plutôt bon signe, ça veut dire que je prépare de manière plus intensive, la naissance de mon projet.
J’ai donc décidé de dissoudre l’assemblée… …. et de fusionner les deux blogs en un seul ou je parlerai tantôt de l’avancée de mes travaux, tantôt de la web2sphere.
Je connais déjà le nom de ce futur blog. Ce sera…. “Projet W2″. Quelle imagination !
Je ne laisse pas tomber le nom ervesphere qui regroupe l’ensemble de ma production, c’est à dire qu’en tapant “ervesphere.net” on tombera sur une page générique.
Et comme je suis incorrigible, j’ai prévu de créer un nouveau blog sur un domaine qui me tient à coeur mais qui n’a strictement rien à voir avec le web 2.0 ou ma future activité (quoi que…). J’aurai l’occasion d’en reparler assez prochainement.
A bientôt
Deskload : Un gestionnaire de bookmarks graphique.
Deskload est une sorte de bureau online qui vous permet de regrouper et de visualiser de manière graphique, vos bookmarks. Vous pouvez organiser vos liens en créant des onglets différents. Ceci-dit, je n’ai pas trouvé comment créer un bookmark à la volée, ce qui réduit quand même l’intérêt du site. A voir néanmoins pour son interface graphique.
France 2 ou comment surfer sur la vague web 2.0
France 2 va lancer une nouvelle émission pour les jeunes : Mag 2.0. …. 2.0 ?
D’après ce que j’ai retenu, c’est une émission avec de l’animation entrecoupée de séries américaines, de thèmes à la JC Delarue, le tout présenté par un animateur nommé Géry Leymergie (ça aide). Bon, c’est du déjà vu. Alors, le 2.0, il est où ?
Les thèmes sont articulés autour de témoignages envoyés par web cam, avec des commentaires laissés sur un forum ou envoyés par SMS, avec un site dédié sur le web. Voilà. Ca fait du 2.0. Vous ajoutez à la fin de l’émission, une voix off qui dit : “l’émission continue sur le web” et le tour est joué. Inutile de chercher plus loin le rapport avec le web 2.0.
“La une est à vous”, émission des années 70 où c’était le téléspectateur qui faisait le programme, se rapproche davantage de l’esprit 2.0 que cet nième avatar de la télé pour les djeuns. Tant qu’ils y sont, ils n’ont qu’à rebaptiser la chaine “France 2.0″.
Alors pourquoi me fendre d’un article sur ce sujet. Et bien pour dénoncer la récupération d’une télévision en manque d’imagination, essayant pitoyablement de raccrocher le train du web. Même canal + est à bout de souffle, la peuve, ils ont rappelé Antoine Decaunes pour un remake une redif de l’émission culte “Rapido”. Rahh ! TF1 est contagieux…
Messieurs les directeurs de programme, au lieu de recycler encore et toujours les programmes des années 80, embauchez plutôt des créateurs issus de la (vraie) génération web 2.0.
C’était mon coup de gueule du jour, ça fait du bien.
Jours 158-161 : Mes outils web 2.0 (part 1 : Bureautique)
Etant sensé pouvoir conseiller sur les applications web 2.0, je me dois de pouvoir répondre aux attentes des futurs utilisateurs et d’avoir dans ma besace, toute une série d’outils on line répondant à leurs besoins.
Mais avant tout, il faudrait classer les différents services en fonction de leur utilité. Pas facile d’être exhaustif dans cet exercice. Aussi, je vais créer une liste ouverte que je compèterai au fur et à mesure. Je commencerai aujourd’hui par la bureautique. So let’s go…
Bureautique
Pour commencer, on est obligé de considérer la suite de google qui vient d’être complétée d’un powerpoint-like que je n’ai pas encore testé.
Personnellement, j’utilise principalement Google Agenda dont je ne peux plus me passer. Facile à utiliser et très clair, c’est pour moi, le meilleur agenda en ligne.
Et puis, il y a google “Document et Tableur“. Je ne les utilise pas mais je les ai déjà testé et, autant j’ai un bonne impression du traitement de texte, autant je suis déçu par le tableur. A vrai dire, je n’ai pas trouvé en ligne un tableur qui me satisfasse. Il est vrai que c’est un outil que j’utilise très souvent et que je pousse souvent assez loin dans les fonctionnalités. Ma solution, c’est “open-office embarqué”. Une clef USB et le tour est joué. Cela répond à un besoin de mobilité mais je reconnais que pour le travail collaboratif, c’est pas l’idéal. D’un autre coté, je collabore rarement pour l’instant… Alors si j’avais quand même un tableur à conseiller, ce serait Editgrid qui me semble le plus complet.
Concernant les SGBD, l’offre en ligne n’est pas encore très développée. Personnellement, je connais ZooCreator que j’avais également testé sur ervesphere et qui est ma foi, assez intéressant pour la “petite” gestion de donnée.
Pour les sites on line de présentation type powerpoint, j’aime bien Empressr qui est intéressant. Il parait que Spresent est très bien aussi mais je n’ai pas eu l’occasion de le tester.
Je citerais également Gliffi, un service de création de diagramme que j’aime beaucoup et que j’utilise régulièrement, d’autant qu’il est réalisé avec OpenLaszlo que j’étudie actuellement.
Je ne pouvais pas finir sans parler de Vyew, le tableau blanc en ligne qui m’avait littéralement bluffé. J’avais d’ailleurs écrit un article dithyrambique il y a quelques temps. Je le recaserai sûrement en tant que “conférencier” lorsque j’aborderai les outils de Networking, mais pas aujourd’hui…
Voilà pour le moment. Pour récapituler :
- Agenda : Google Agenda
- Traitement de texte : google document (ex writely)
- Tableur : Editgrid
- SGBD : ZooCreator
- Présentation : Empressr
- Diagrammes : Gliffi
- Tableau blanc : Vyew