Jour 24 - Moindre coût
Passons au deuxième axe du triptyque : Le moindre coût. En apparence le plus facile à expliquer et à intégrer dans une stratégie marketing.
Pourtant, l’entrepreneur aura beau jeu de comparer le coût d’une application en ligne avec celui d’un logiciel open source. De plus, reconnaissons que pour le moment, les applications en ligne on du mal à rivaliser avec les applications locales d’un point de vue de la qualité, de la finition, des temps d’accès, de la richesse des fonctionnalités et j’en passe…
En conclusion, le rapport qualité/prix des applications locales en open source sont sans commune mesure avec leurs homologues on line. Par exemple, la suite Open Office est de bien meilleur niveau que ce que l’on peut trouver sur le net.
Alors quels sont les atouts des applications en ligne. Tout d’abord, soyons certains que la qualité des produits en ligne va aller en s’améliorant. La rapidité des connexions, le perfectionnement des navigateurs et des outils de développement feront que la frontière entre applications on line et off line sera de plus en plus fine. Ensuite, L’atout “moindre coût” ne peut être entendu que s’il est associé à d’autres atouts comme la mobilité ou la coopération.
C’est là que l’on voit que les trois axes du triptyque sont indissociables. Dans les jours qui viennent je m’attacherai à débroussailler le troisième axe qui pour moi est le plus difficile à appréhender : La coopération.
A demain.
Jour 23 – Peut-on vivre de sa passion ?
Je fais une parenthèse aujourd’hui car je me pose beaucoup de questions concernant la viabilité de mon projet. Mon objectif professionnel, c’est de pouvoir vivre de ma passion. Mais la passion se heurte à la raison. Et celle-ci fait clignoter un voyant d’alerte. Attention, cette activité ne pourrait être entreprise que si elle dégage suffisamment de bénéfices pour faire vivre une famille avec deux enfants plus les crédits, plus les impondérables comme on dit. Dans une activité de conseil, il est très difficile de faire des prévisions économiques qui tiennent la route. On peut avoir un business plan en béton, cela reste malgré tout très aléatoire. D’un autre coté, si on ne se lance pas dans le bain, comment savoir…Le doute fait partie du cheminement. Mais il ne faut pas qu’il prennent le pas sur le reste. L’avenir sourit à ceux qui ne doutent pas ou en tout cas, le moins possible…
Jour 22 – Décentralisation
Un terme à la mode en politique depuis quelques années, la décentralisation est une réalité dans les entreprises. Mais il faut bien se mettre d’accord sur ce terme. La décentralisation doit répondre à un besoin d’efficacité ou de moindre coût. Dans une même entreprise, certaines ressources peuvent ou doivent être décentralisées et d’autres, au contraire, on tout intérêt à être centralisées. Le propos n’est pas de se substituer à la Direction Générale pour déterminer les choix stratégiques mais de proposer, en fonction des choix réalisés, des solutions permettant une décentralisation efficace.
Les applications web 2.0 peuvent s’avérer des solutions efficaces en terme de rentabilité. Prenons un exemple : La formation.
Un directeur d’une société basée à Paris peut organiser pour ses commerciaux disséminés partout en France (ou dans le monde, pourquoi pas) une formation à l’aide d’un outil comme Vyew. Cette application permet de disposer d’une « salle » de formation complète avec à disposition, un paperboard, une logiciel de présentation, le tout en conférence téléphonique. L’économie de temps et de moyens est évidente.
Beaucoup de sociétés en sont encore à faire venir à grand frais, leurs collaborateurs pour leur permettre d’assister à de telles formations. Il n’est pas évident pour un dirigeant de tenter ce genre d’expérience décentralisée. C’est la tâche du consultant en web 2.0 de sensibiliser les décideurs à ces techniques de communication. Ce sera ma tâche, je l’espère, dans quelques mois…
A demain.
Jour 21 - Mobilité, encore…
Je suis passé un peu vite, il y a deux jours, sur la mobilité au sein des entreprises de tailles plus importantes. Sans doute parce que l’intérêt est encore plus évident. Il m’apparait néanmoins nécessaire de faire le point sur ce que peut apporter le web 2.0 dans ce domaine.
Les lignes à creuser sont les suivantes :
- Accès aux bases de données de la maison mère
- Commandes, factures, devis en ligne
- agendas centralisés
- stocks centralises
- bureau mobile
- conférences délocalisées
- etc.
Bien évidemment, la liste est loin d’être exhaustive. Je la complèterai au fur et à mesure. Ce qui apparait, c’est l’importance de l’accès aux ressources centrales et la délocalisation des moyens.
- Centralisation du matériel
- Décentralisation de l’immatériel
Par exemple, les stocks sont à Paris, la gestion des stocks se fait depuis Bordeaux, Lyon ou Marseille.
La mobilité au sein des PME est un paramètre stratégique. En faciliter son accès, grâce à des outils web 2.0 doit pouvoir trouver un écho favorable auprès de leurs dirigeants.
Demain je m’attacherai à réfléchir (à haute voix) sur un point que j’ai commencé à aborder aujourd’hui : la décentralisation des ressources de l’entreprise et à la manière dont le web 2.0 peut servir de facilitateur. (oui, je sais j’emploie “web 2.0″ à toutes les sauces. Je pourrais tout aussi bien dire “truc polymorphe” mais c’est plus long à écrire. Il sera bien temps, plus tard, d’étiqueter ce qu’on appelle le “coeur de métier”. )
A demain.
Jour 20 - Mobile oui, mais autonome aussi.
Tout à mon enthousiasme, j’ai présenté hier la mobilité comme l’alpha et l’oméga du système de gestion de l’information des micro-entreprise. C’était aller un peu vite en besogne, et c’est là que je m’aperçois de l’intérêt de tenir ce blog. Quand je suis revenu sur ce que j’avais écrit, la première chose qui m’a frappé, c’est le manque de discernement dont j’avais fait preuve en pensant que la mobilité était l’intérêt principal du web 2.0. Certes, c’est un argument important. Mais si je me mets à la place d’un « solo » (et j’espère y être un jour), le plus important sans doute dans ce que peut apporter les outils web 2.0, c’est l’autonomie.
Peut-on en effet prétendre à un statut d’indépendant et dépendre de tierces personnes pour tout ce qui concerne les activités annexes. Un comptable, un secrétaire, un standardiste et un responsable des ressources humaines pour s’occuper de tout ce petit monde. OK, cela fait baisser le chômage, mais pour combien de temps si l’activité n’est pas viable.
Qu’apporte alors le web 2.0 au niveau de l’autonomie ?
Des outils de bureautique, de gestion de projet, d’organisation du temps, de communication, de gestion des connaissances etc, qui sont en ligne et qui utilisent une interface riche apportent efficacité et autonomie à son utilisateur. Le consultant interviendra comme prescripteur mais aussi comme formateur pour que l’entrepreneur puisse utiliser ces outils de manière efficace et ainsi, gagner en autonomie.
A demain.
Jour 19 - Mobile, on vous dit !
Les progrès apportés par les web 2.0 en terme de mobilité, s’accompagnent des progrès techniques et de la démocratisation des moyens d’information mobiles. Le développement parallèle des métiers mobiles n’est pas une coïncidence. C’est une tendance lourde.
Autre tendance, l’essor des petits entrepreneurs et en particulier, des entreprises unipersonnelles et autres freelances. La plaie des petites structures, c’est justement, tout ce qui n’est pas directement lié à la spécialité et qui fait perdre au petit patron, un temps précieux : facturation, démarchage, devis, lettres de relance, agenda, permanence téléphonique etc… Cela fait perdre du temps, donc de l’argent.
Les nouveaux moyens d’information et notamment les services en ligne arrivent à point nommé pour assister l’entrepreneur. Supportées par les technologies mobiles comme les ordinateurs portables, le wifi, les téléphones mobiles, les terminaux légers (ex le Mylo de sony), les applications web 2.0 vont apporter un gain de temps et d’efficacité certain. C’est dans cette optique que le conseiller en intégration web 2.0 va pouvoir apporter son expertise. La mobilité est des trois axes (Coopération/Mobilité/Moindre coût), celui qui sera le plus convaincant pour les micro-entreprises. C’est un angle auquel je crois beaucoup pour développer mon activité.
Pour que ce mode de gestion des petites entreprises puisse connaitre une forte croissance, cela doit s’accompagner d’une généralisation et d’une gratuité du Wifi. Il y a un travail très important à faire, notamment auprès des collectivités locales, pour qu’elles mettent en place un maillage de leur territoire au niveau de la réception wifi. Certains lieux publics commencent à être équipés. Gageons que cela se généralise dans les années à venir. On en reparlera…
Jour 18 – Nuages
Le jour se lève sur la plaine. Je contemple depuis la fenêtre de mon bureau, les bancs de brume et les nuages d’étourneaux qui se déplacent de vignes en vignes.
Et j’en viens, par associations d’idées, à penser aux nuages de tags qui se développent sur la toile. Ce phénomène assez récent (mais tout est récent sur la toile…) a pris une ampleur telle que l’on se demande comment on faisait avant, pour organiser ses références. Je ne sais pas qui a trouvé cette idée mais le génie a été de jouer sur la taille et l’épaisseur des caractères pour mettre en avant les références que l’on retrouve le plus souvent. Du coup, on pourrait imaginer un nuage dont les mots mis en évidence seraient fonction de critères choisis par l’internaute ou déterminés en fonction de ses habitudes de consultations. Une sorte de nuage dynamique, un peu comme les nuages d’étourneaux qui se déplacent selon un but bien précis : piller le raisin.
Bon, aujourd’hui si j’ai le temps, je vais commencer à réfléchir sur la mobilité apportée par le web 2.0 en entreprise. A demain.
Jour 17 – Entreprendre
Je suis un peu déçu par les infos que j’ai récupéré sur le net, concernant les entreprises et le web 2.0. Plusieurs articles, quelques expériences. Je n’ai même pas trouvé de livre en français traitant du web 2.0 en entreprise de manière spécifique. C’est là que l’on voit que cela reste pour l’instant un secteur marginal, même si sa progression paraît inéluctable. Néanmoins, à la lecture des articles que j’ai pu trouver, on peut déjà dégager quelques thèmes récurrents sur le sujet. En voici des exemples :
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Les blogs et wikis d’entreprise
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L’intranet social
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La communication externe (blogs, feedbacks…)
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Le bureau mobile
Il me semble que les entreprises accrocheront la vague web 2.0 quand elles auront fait siennes, les 3 lignes forces suivantes :
Coopération / Mobilité / Moindre coût
Ce slogan est pour moi, le cheval de troie qui va permettre au web 2.0 de s’installer de manière durable dans les entreprises.
C’est sur ces trois thèmes que je vais structurer ma rubrique « entreprises et web 2.0 »
A demain.
Jour 16 - Les choses sérieuses
Mon après-midi va être consacrée à la recherche d’information concernant l’entreprise et le web 2.0. Articles, dossiers, livres etc… Mais la récolte d’information n’est pas une fin en soi. Il va falloir que j’assimile et que je synthétise. Pas de progrès sans synthèse. Bon, au boulot. Pas de perte de temps. Demain je ferai le point sur l’avancement des travaux. Alors A demain…
Jour 15 - A la bourre !
Il est 22h45 et je viens de me rendre compte que je n’avais pas posté sur projetw2. Heureusement que j’avais prévu d’écrire le matin vers 9heures. C’est la première fois en 15 jours que je ne m’y tiens pas. Ca ne sera sans doute pas la dernière. D’autant que j’ai une excuse : La rédaction du post sur iBloks dans ervesphere m’a pris trop de temps. Il faut vraiment que je racourcisse les articles sinon, je n’aurai pas assez de temps pour le reste.
Demain, je vais m’attacher à suivre le programme que je me suis fixé. Web 2.0 et entreprise. J’ai déjà glané quelques publications. J’aimerais pouvoir trouver un ou deux livres qui font référence en la matière. C’est tout pour ce soir. Demain, il fera jour…
A oui, aujourd’hui j’ai reçu mes premiers encouragements et mes premiers conseils de la par d’Olivier Girault que j’en profite pour saluer.