Jour 34 - A poil, le web social
Il s’agit aujourd’hui, de décortiquer le « web social », afin de voir ce qui se cache derrière cette expression. La définition la plus souvent rencontrée se résumerait ainsi :
Web social : Domaine du web dont le principe est la mise en commun des ressources, des savoir-faire, des informations afin que chacun puisse en bénéficier.
En d’autres termes les web social c’est la mise à disposition de contenus par les internautes, pour les internautes.
Le web social englobe dont une grande partie de l’ensemble des NPW. Quels types de web social peut-on dégager :
- Les wikis
- Les digg-like
- Les bases de données à thème (vidéo, musique, restos, vin, prix)
- Les agrégateurs
- Les sites d’entraide
- Les forums
- …
Mais pas
- Les blogs
- Les outils de développement on line
- L’applicatif on line
- …
Des application dont on peut partager les données ou les résultats (comme un tableur en ligne) sont elles considérées comme du web social ?
Je ne le pense pas car le web social suppose une “universalité” de l’accès au données. Une telle application permet de faire du travail collaboratif mais on ne peut pas parler à proprement dit de “web social”.
Demain, j’essaierai de parler du web social sous l’angle des entreprises.
Jour 33 - Retour au charbon
Ma prochaine tâche va consister à débroussailler un domaine qui est un peut fourre-tout : Le web social. Des expériences d’intelligence collective à la démocratie participative façon “désirs d’avenir”, que regroupe exactement ce terme très tendance mais dont les contours sont relativement flous ?
Le mieux, dans un premier temps, c’est de trouver différentes définitions issues de quelques spécialistes et d’essayer d’en faire une synthèse. Cette méthode ne m’a pas trop mal réussi pour les NPW en entreprise.
Il est temps de retourner au charbon, c’est parti.
Jour 32 – Le point sur la rubrique « le web 2.0 en entreprise »
Avant d’entamer un nouveau cycle, dans quelques jours, j’aimerais faire le point sur la matière “web 2.0 en entreprise” que je vais rebaptiser immédiatement “Nouvelles Pratiques Web en entreprise”.
Tout dabord quelques constatations :
- L’entreprise vient tout juste d’assimiler les pratiques 1.0 du net et n’est pas encore sensibilisée ni a fortiori prète à passer au 2.0.
- C’est au consultant de faire la démarche de sensibilisation auprès des entreprises. Si il reste dans son bureau en attendant une hypothétique demande, il a intéret à s’armer de patience car son téléphone risque de ne pas sonner beaucoup.
- Il y a donc un gros travail informatif à réaliser, en partenariat avec des institutions économiques et des collectivités locales.
- L’angle de communication est composé de 3 axes : Coopération, Mobilité, Moindre coût.
- La phase productive ne viendra qu’une fois les entreprises suffisamment mûres pour passer au 2.0, ce qui signifie une periode relativement longue avant que l’activité de conseil ne puisse être viable.
- Il faut donc envisager une phase non lucrative avec la mise en place d’une structure telle qu’une association ou l’affiliation à un cercle d’entreprises ou à un organisme public. (Cette option est à creuser)
Je pense que mes travaux dans cette matière sont suffisamment avancés pour envisager de commencer une nouvelle rubrique. Cela ne me dispense évidemment pas de revenir sur le sujet pour le modifier ou le compléter.
Prochain thème : Le web social. (encore un gros morceau)
A demain.
P.S. Pour répondre à Olivier dont les remarques sont toujours pertinentes et constructives, il me semble que ce qui était hors web 1.0 comme les usages des boites mail, le FTP, les messageries ont justement été intégrées dans le web 2.0.
Le web, en passant au 2.0, phagocyte les domaines annexes, ce qui place le navigateur/browser au centre de toutes les activités. Je suis donc plutôt enclin à garder le terme de Web.
Jour 31 – A propos de la terminologie à employer (encore…)
Il m’est venue une idée sur la terminologie à employer vis-à-vis des entreprises. Il apparait que le terme de web 2.0, outre le fait qu’il ne représente qu’une vision de spécialiste, est certainement amené à disparaître comme il est arrivé. La preuve en est que l’on parle déjà de web 3 pour désigner le futur du web 2.0. Des sites comme dessine moi le web 2.0 font des efforts louables pour la définition et la promotion du web 2.0 mais cette initiative risque de ne pas passer la barrière du grand public.
Autrement dit, l’utilisateur de MySpace ou YouTube est-il conscient qu’il utilise un site web 2.0 ? A-t-il seulement déjà entendu parler du terme ? En revanche, ce dont il a certainement conscience, c’est de pratiquer un nouveau mode d’expression.
C’est dans cette optique-là, celle de vouloir s’adresser aux non-spécialistes, que j’ai décidé d’utiliser désormais l’expression « Nouvelles Pratiques Web » (NPW) pour parler de web 2.0. (en m’inspirant de la suggestion de speedyop)
NPW a l’avantage d’être facilement assimilable par le profane, d’avoir un sens intrinsèque plus clair mais aussi d’être plus stable dans le temps. Les 3 termes utilisés cernent bien le domaine :
« Nouvelles » renvoie une image moderne et dynamique
« Pratiques » donne un sens concret et usuel à l’expression et sonne mieux qu’« utilisations »
« web » passé dans le langage courant, est à mon sens plus significatif que net ou internet.
En revanche, pour la traduction anglaise, j’hésite. Peut-être « New Web Uses » car « practicals » ne me plait pas trop…
A demain.
Jour 30 – Ne pas perdre le cap
Ce petit break ne m’empêche pas de réfléchir à l’activité que je compte mettre en route à l’horizon 2008. Deux interrogations à résoudre :
-
Vers quelle activité se tourner
-
Quelle forme juridique prendre
En ce qui concerne l’activité, je ne m’interdits rien : Conseil, formation, développement, webmastering, référencement…tout ce qui peut tourner de près ou de loin autour d’internet est bon à prendre. Je tiens simplement à garder le cap, le fil conducteur, une spécialisation en quelque sorte, sur le web 2.0 mais aussi sur le blogging qui prend un essor considérable et qui ne peut être laissé de coté. Ensuite, je pense que c’est la pratique qui m’orientera vers telle ou telle activité. Comme en voile, même si le cap est connu, il faut tirer des bords pour trouver le meilleur vent.
Concernant la forme juridique, je ne m’interdits rien non plus. Mais c’est un sujet sur lequel je reviendrais plus tard, quand mes compétences seront suffisantes pour pouvoir passer à autre chose.
A demain.
Jour 29 - On pose le pinceau et on recule…
Attention au dérapage incontrôlé. Que puis-je faire après ces quatre semaines de réflexions et de recherche ?
Un petit break peut-être, histoire de prendre un peu de recul sur mes objectifs. La famille, les copains, l’USAP, le jogging, le tennis, un bon film, un bon bouquin, un bon plateau de fruits de mer avec un bon entre-deux-mers.
Noël approche et je ne décolle pas mon nez du micro. Entre projetw2, ervesphere, le politoscope plus un autre projet top “moumoute” secret, ça ne me laisse le temps de rien d’autre. J’ai beau, raccourcir mes repas, mes nuits, mes 35 heures, je n’ai toujours pas assez de temps pour tout faire.
Comme le disait si bien un ancien président de la république du siècle dernier dont j’ai oublié le nom, il faut donner du temps au temps.
Je vais donc laisser quelques jours mes investigations web-deuxiennes pour penser un peu à autre chose. Ca ne m’empêchera pas de continuer à écrire mon post quotidien (attention au trouble obsessionnel compulsif !), histoire de garder le rythme, même si ça n’a pas forcément de rapport avec le schmilblick.
Je vais aussi commencer la lecture du “prix de la confiance” et me pencher sérieusement sur le bébé de speedyop. Quand on s’engage, autant le faire bien.
A demain.
Jour 28 - Semer, arroser, récolter.
Difficile de vendre le Travail Collaboratif En Ligne (TCEL) si l’entreprise n’en n’éprouve pas le besoin. Celle-ci doit être demandeuse et pour cela, elle doit avoir accompli une réflexion qui l’amène à envisager le TCEL comme une solution pour accroitre son efficacité.
Quel sera alors le rôle du conseiller ? Et bien je vois cela en deux phases.
Tout d’abord, une phase d’information et de sensibilisation auprès des entreprises. Présenter le TCEL, faire en sorte que les entreprises sachent que cela existe. Organiser des conférences, séminaires, formations sur le sujet. Trouver des partenaires institutionnels (CCI, collectivités…). Se faire connaitre auprès des sociétés de développement web, etc…
La deuxième phase est l’accompagnement. Pour les entreprises qui souhaitent franchir le pas, proposer des solutions techniques et organisationnelles, accompagner dans la mise en place, suivre la phase opérationnelle.
Présenté comme ça, il y a de quoi faire. Le travail du consultant se rapproche de celui de l’agriculteur : Semer, arroser, récolter.
J’aurai du faire un BEP d’agriculture, ça m’aurais peut-être mieux servi qu’une filière informatique.
Jour 27 - L’entreprise collaborative : où en suis-je ?
Je suis en pleine compilation des informations que j’ai récupéré sur le travail collaboratif en entreprise. J’ai notamment trouvé une enquête intéressante de Frost et Sullivan, relayée par ZdNet, concernant le “collaboratif au service de la productivité”. J’ai aussi téléchargé le livre de Martin Roulleaux Dugage intitulé “le prix de la confiance”. J’en ai parcouru quelques extraits ainsi que le résumé qu’il en a fait et il me semble à première vue, que c’est tout à fait ce que je cherchais pour éclaircir ce sujet qui, je l’avoue, est encore assez flou pour moi. Tout du moins, ai-je du mal à différencier les différents types de collaborations par internet dans l’entreprise. Voici pour l’instant, un état de mes maigres connaissances :
La première vision du travail collaboratif en entreprise (je vais appeler ça TCE, c’est plus rapide) c’est l’intranet. Une messagerie interne, c’est déjà du TCE. A cela vient s’ajouter toute une série d’outils qui permettent à l’entreprise de communiquer (blogs d’entreprise) de se constituer une base de connaissance (wikis), d’échanger des avis et conseils (forums), de partager des ressources (agendas, todos, etc…).
Mais le TCE ne doit pas s’arrêter à l’intranet. D’autres pistes sont intéressantes pour les décideurs. Par exemple, le feedback client. La gestion de la qualité d’un produit peut être optimisée par la récolte des avis des clients. Le site d’une entreprise peut prévoir un module de “retour d’expérience” permettant aux utilisateurs du produit de critiquer celui-ci et même, éventuellement de proposer des corrections. Une autre manière de collaborer en externe qui est très utilisée par les applications web 2.0, ce sont les blogs qui sont un bon moyen de communication vers les utiliateurs.
Demain j’essaierai de m’attacher à la manière de sensibiliser les entreprises aux joies du travail collaboratif.
(Je rappelle que mon but ici, n’est pas de faire un blog didactique mais juste, de poser des repères sur l’avancement de mes travaux. D’où le titre : Où en suis-je ?)
Jour 26 – Collaboration, collaboratif, collaborer…
Les entreprises ne le savent pas encore mais le travail en équipe est en train d’entrer dans une nouvelle ère : Celle de l’intelligence collective.
Si on vend cette idée à un patron, il va au mieux nous regarder avec méfiance, au pire nous renvoyer dans les 22 (comme on dit chez moi).
Il y a en premier lieu un travail important de sensibilisation et d’information à faire, par exemple en partenariat avec les CCI ou les clubs d’entreprise.
Pour parler de travail collaboratif, il faut être bien clair sur la signification de ce concept. Comme le disait Boileau, ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. Attachons nous donc, en premier lieu, à bien définir les contours du travail collaboratif.
Bon, je développerai demain, parce qu’aujourd’hui, je n’ai pas trop de temps.
A demain donc…
Jour 25 - Faut-il parler de web 2.0
Il y a quelques jours, speedyop m’a laissé un commentaire concernant l’opportunité de parler de web 2.0 dans ma démarche et en particulier au niveau de la communication auprès des entreprises. Comme je suis un diesel, il m’a fallu un petit moment pour réfléchir sa suggestion : parler tout simplement de nouvelles technologies. Sur le coup, je n’ai pas pris la mesure de l’importance de cette remarque. C’est hier, en lisant un article sur ZDnet, concernant le web sémantique et en particulier de web 3.0, que ça m’a fait tilt. Le web 3.0 commence déjà à faire son trou et est en train de ringardiser 2.0. A quand le 4.0. Stop. Il est urgent de trouver un autre terme.
Speedyop donc, me propose “nouvelles technologies”
Inconvénients : En terme marketing, l’appellation est plus floue. Ce n’est pas une “étiquette”. C’est moins fédérateur. L’impact est moindre.
Avantages : C’est plus parlant. C’est moins galvaudé que de parler de web 2.0. et surtout, c’est plus stable dans le temps.
Idéalement, il faudrait trouver un terme regroupant les avantages de “nouvelles technologies” et de “web 2.0″.
Joli brainstorming en perspective. Moi, par exemple, j’aime bien RIA parce que je suis acro aux acronymes. Toutes les idées sont les bienvenues.
Au fait speedyop, ça se prononce speed-yop ou speedy-op ?